Un album de pop eighties triste et sexy !

La star du R&B The Weeknd brise le silence de quatre ans et nous offre un quatrième album, le premier depuis Starboy en 2016 et son EP en 2018 My Dear Melancholy. Entre tout ça, il fait également ses débuts au cinéma dans le déstabilisant et excellent Uncut Gem des frères Safdie, avec Adam Sandler, dans lequel il joue son propre rôle.

Voici After Hours : 14 pièces dans une r&b pop électro fait d’une noirceur entre la sensualité et le désespoir. L’artiste canadien, Abel Tesfaye de son vrai nom, s’entoure d’une pléiade de producteurs qui n’en finit plus : Oneohtrix Point Never, Max Martin, Metro Boomin et Kevin Parker de Tame Impala.

Alors que son dernier album mettait en vedette des collaborations avec Lana Del Rey, Kendrick Lamar et Daft Punk, celui-ci arrive sans aide. L’artiste ontarien continue de faire retentir violemment ses chansons qui racontent les désirs brûlants, ses amours chaotiques et les démons qui le dévorent entre ses profonds regrets

Sa plume taciturne et sexy ne manque pas d’intensité et d’imagination.
Des pièces dans des arrangements ambiants et langoureux faits de pop, de funk, de soul, de r & b et d’électro dans un mélange de tristesse, de plaisir et de romance sans happy end pour notre divertissement qui devient presque obscène

The Weeknd, avec sa voix soule entre Usher et Michael Jackson, nous ouvre encore une fois son âme meurtrie par l’amour. Malgré quelques pièces d’une lourdeur répétitive, After Hours est un album de pop eighties triste et sexy qui ne manque pas de velours comme de mordant.

Chansons coup de cœur :

  • Heartless
  • Scared To Live
  • Escape from L.A.
  • Blinding Lights
  • In Your Eyes
  • Save Your Tears
  • After Hours




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