Quatre ans après l’excellent album Ellipsis, le groupe de rock écossais Biffy Clyro est de retour avec un neuvième album écrit et enregistré bien avant la pandémie, qui a également retardé la sortie en mai.
Voici A Celebration of Endings : 11 pièces entre le rock alternatif aux rythmiques complexes et musclées comme seuls savent faire les jumeaux Johnston depuis Blackened Sky en 2002 et la ballade pop bien maîtrisée. Produit de nouveau par le trio originaire de Kilmarnock avec Rich Costey (Muse, Foo Fighters, Mastodon), l’album présente des chansons à la plume effervescente qui racontent l’effondrement de notre société, l’apprentissage de nos erreurs, le fait de se bâtir un nouveau monde plus lumineux que jadis et le fait de recommencer à laisser l’espoir se battre contre le négatif qui nous endoctrine tous les jours de notre vie.
Dans des arrangements de guitare chargée de riffs spectaculaires pour lesquels je gage que Muse tuerait sans aucun doute, avec des batteries percutantes d’énergie et une base juste assez pour le plaisir de pervertir leurs mélodies innovatrices. Simon Neil continue de faire rugir sa voix tout en nuances entre la bête sauvage et la douceur. Moins sombre que son prédécesseur, mais tout autant enivrant dans sa folie créative, A Celebration of Endings est un album de rock alternatif mordant de luminosité, autant par son message que par sa musique saisissante.
La fin d’un chapitre qui ouvre le prochain dans un élan positif.
Chansons coup de cœur :
- End Of
- Tiny Indoor Fireworks
- Weird Lessure
- Instant History
- Opaque
- Cop Syrup
- The Champ
