Quatre ans après l’album 4488 de l’amour et toutes sortes d’émotions et de changements depuis les deux dernières années — la maternité pour une et des fiançailles et un album solo pour l’autre —, Les sœurs Boulay se réunissent et mettent tout leur cœur sur un troisième album qu’on attend depuis un bout.
Voici La mort des étoiles : 13 pièces dans un folk pop mélancolique et incandescent à la fois produites, réalisées et arrangées au studio Dandurand par les sœurs Boulay avec Connor Seidel (Matt Holubowski, Elliot Maginot et Charlotte Cardin). Sur ce troisième album, on met le paquet pour mettre en valeur les textes attendrissants et attristants du duo.
En effet, les sœurs ont muri et tournent les yeux vers l’extérieur pour offrir des chansons qui portent un message bouleversant sur l’avenir de la maternité, sur les mensonges superficiels et surtout sur la planète qui s’écroule ; ce cri du cœur qui résonne comme un lègue.
Les chansons sont appuyées par des arrangements de cordes éblouissants dirigés par nul autre que l’homme-orchestre Antoine Gratton. Non seulement les harmonies vocales des sœurs nous donnent cette impression de nous faire les plus belles des accolades, mais elles nous font réfléchir sur la suite des choses ; oui, le sort de demain est entre nos mains.
Ce n’est pas le dernier, mais elles l’ont fait comme si, et ça, on le ressent à chaque chanson. La mort des étoiles, c’est un album qui resserre les liens humains malgré sa tristesse et sa sombre beauté. Ne vous inquiétez pas, on close la boucle en laissant une brèche de clarté comme seul sait faire les sœurs Boulay. On ressort les yeux mouillés et le cœur engagé.
Chansons coup de cœur :
- Je rêve
- La mort des étoiles
- Immensité
- Au doigt
- Devant l’homme et le monde
- Bateaux
- Nous après nous