Le groupe britannique Arctic Monkeys arrive avec un septième, la suite de Tranquility Base Hotel And Casino (2018) qui proposait l’univers sonore de cinématographique très loin du rock garage post-punk alternatif offert avec les albums Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not (2006), Favourite Worst Nightmare (2007), Humbug (2009), Suck It and See (2011) et le puissant AM (2013).
Voici The Car, 10 pièces qui se veulent la suite logique faites d’un son rock énigmatique et psychédélique avec cette fois du soul symphonique des années 70, jazz, bossa-nova, funk et un léger retour au son alternatif. Produit une fois de plus par le maître créatif James Ford (Gorillaz, Depeche Mode, Florence and the Machine, Mumford & Sons) qui est collaborateur avec le groupe depuis leur deuxième album.
Arctic Monkeys offre les chansons dans cette signature instinctive faite de réflexions et de citations tordues et occultes qui passent d’une relation amoureuse qui s’étiole à une multitude d’histoires sombres. Musicalement, on reste dans le rock excentrique avec de la guitare wah-wah funk qui nous envoûte littéralement. Avec la voix sulfureuse et sexy d’Alex Turner qui rappelle Nick Cave, David Bowie ou Curtis Mayfield. Une essence cinématique très présente grâce à ses fioritures orchestrales entre le psychédélisme nostalgique et le lounge mystérieux.
Comparativement au prédécesseur, nous retrouvons Arctic Monkeys loin de Science Fiction sans quitter la structure plus ouverte dans sa musique mélancolique. Peut-être n’avais-je pas l’esprit assez ouvert pour accueillir le nouveau son en 2018 avec Tranquility Base Hotel And Casino, mais là c’est autre chose. Le groupe Arctic Monkeys a atteint de nouveaux horizons. The Car est un album de rock lounge cinématique, rétro, futuriste, luxuriant et intrigant.
Chansons favorites :
- There’d Better Be A Mirrorball
- I Ain’t Quite Where I Think I Am
- Sculptures Of Anything Goes
- Body Paint
- The Car
- Perfect Sense
