Le guitariste et auteur-compositeur-chanteur américain Ben Harper revient nous offrir un 17e album solo après son excellent No Mercy In This Land (2018) en duo avec l’harmoniciste blues Charlie Musselwhite.
Voici Bloodline Maintenance, 11 pièces qui mélangent les sonorités blues, funk, jazz et folk et soul, entre Marvin Gaye et Bob Marley. L’album a été produit par l’artiste multi-instrumentiste qui joue la majorité des instruments avec l’aide de Sheldon Gomberg.
Harper s’aventure dans des chansons empreintes de douleur et grands ouragans existentiels sur l’impact du racisme systémique, l’apocalypse climatique plus qu’imminente que nous vivons un peu plus chaque jour, l’anxiété et la dépression, l’esclavage du passé sujet évité dans la société américaine toxique d’aujourd’hui qui reste cachée derrière la religion et la honte.
Pendant que la tension internationale n’a jamais été aussi menaçante, nous sommes à l’aube d’une guerre ravageuse. Il raconte la perte d’un ami et son père également. Comme toujours Harper laisse une trace du parcours de l’amour. Selon l’artiste, qui tente de nous ouvrir les yeux sur la richesse et les ressources qu’on possède pour s’en sortir.
La voix terrorisée et mélancolique de Harper nous le rappelle sur chacune des mélodies de ce 17e album en carrière. Autour de guitares lap-steel, funky percussion reggae et saxophone jazz. Ainsi que la contribution vocale d’une chorale composée de Chavonne Stewart, De’Ante Ducket et d’Alethea Mills.
Ben Harper offre un portrait amer de l’Amérique et deuil d’être cher sur de la soul blues qui résonne d’amour et de résiliation. Malgré le cri du cœur qui retentit de son message le plus fort. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez nous ?!
Du Harper hypnotique et engagé.
Chanson favorite :
- Problem Child
- Where Did We Go Wrong
- We Need To Talk About It
- Need To Know Nadia
- Smile At The Mention
- Knew The Day Was Comin’
- It Ain’t No Use
- Below Sea Level
