Après l’excellent The Kingdom (2020), le groupe de rock alternatif britannique BUSH arrive avec son 9e album en carrière qui raconte le courage de se relever dans les moments les plus sombres.
Voici The Art of Survival, 12 pièces faites d’un mélange corrosif de rock alternatif et heavy rock avec la signature postgrunge si convoitée depuis Sixteen Stone (1994).
Produit par le groupe avec Erik Ron (Panic At The Disco, Godsmack) et Tyler Bates (300,Guardian Of The Galaxy), Gavin Rossdale et la bande offre des chansons qui raconte la résilience, l’endurance lors de nos épreuves, cette force chez l’humanité de s’en sortir contre vents et marées, ne pas s’apitoyer sur son sort et en ressortir courageux et victorieux.
Avec des références sur la longévité de BUSH jusqu’à maintenant, on parle également de la destruction de la planète, des droits bafoués de la femme et de toute la colère qui nourrit l’homme. Sur des riffs obscurs de guitares musclées pas subtiles qui nous ramènent vers les années 90 avec quelque passage plus complexe sans perdre de vue l’objectif de faire sonner le rock à son plus fort.
La voix rocailleuse et ravageuse du leader Rossdale n’a pas pris une ride. Le groupe est aujourd’hui composé de Gavin Rossdale, Chris Traynor, Corey Britz et Nick Hughes. L’album nous rappelle un croisement entre Razorblade Suitcase (1996), Man On The Run (2014), Black And White Rainbows (2017) et The Kingdom (2020), ses créations plus récentes.
Bref, tous les éléments gagnant pour obtenir la recette entre les hits radios et les pièces de distorsion plus chaotique, ce qui fait leurs forces pour certains et pour d’autres leur faiblesse. C’est qu’on ne s’éloigne pas trop. On garde ça simple les choses musicalement, mais un peu trop.
Moi, je me situe au beau milieu de tout ça. Je crois que BUSH reste convaincant dans son rock lourd. Plutôt bien foutue malgré son côté générique.
Chansons favorites :
- Heavy Is The Ocean
- Gunfight
- Human Sand
- More Than Machines
- Idendity
