Le multi-instrumentiste de 54 ans sort enfin son onzième opus, 4 ans après le fade Strut. Pour cet album, la star s’est isolée aux Bahamas, refuge de paix et de cœur pour concevoir l’album avec le guitariste et ami Craig Ross.
Voici Raise Vibration : 12 pièces produites par l’artiste lui-même dans un retour au mélange très « kravitzien » de rock, funk, blues et soûl. Kravitz se révèle plus politique dans quelques pièces au texte coriace de ce onzième effort.
On met le doigt sur le pouvoir, l’argent, l’ego et la planète qui en prend pleine la gueule et le racisme. Mais l’amour s’imprègne dans l’ensemble de ses chansons de Raise Vibration : du gros love qui buzz avec quelques pièces power ballad qui donnent des frissons, même si ce qu’on aime ce sont les rythmes fiévreux.
Il faut l’avouer, Kravitz s’est forgé une identité musicale et artistique depuis ses débuts en 1989 avec « Let Love Rule » (vendu à plus de 40 millions d’albums dans le monde) ; j’aurais pris plus de rock aux riffs bad ass, mais j’apprécie énormément quand même le nouvel album.
Rien ne change pour la suite des choses : Lenny Kravitz continue de briller de tout son être et nous faire vibrer avec son rock, funk et soul synergique. Raise Vibration : de l’amour plein les oreilles avec un côté insolent et rebelle. Tout le monde va être content.
Chansons coup de cœur :
- Low
- Raise Vibration
- Johnny Cash
- The Majesty of Love
- We Can Get It All Together