Depuis 2005, avec l’album Illinois, dans lequel l’auteur-compositeur s’émerveille de ses repères d’enfance et de son Amérique jusqu’à son dernier album, le beau et mélancolique Carrie & Lowell, en 2015.
Sufjan Stevens a su nous captiver avec sa musique introspective autour de ses guitares, son banjo et son imagination. Quelques mois à peine après sa collaboration en duo avec Lowell Brams pour l’album Aporia. Sufjan Stevens remet les compteurs à zéro et offre un huitième album sous l’œil du 8 bits, la rage et la pop eighties.
Voici The Ascension : 15 pièces dans un électro-pop produites dans son studio maison entre un déménagement sur des arrangements ambulatoires et dansants à la fois. C’est muni d’une boîte à rythmes et plusieurs synthétiseurs Prophet que Stevens réoriente sa musique brumeuse.
L’auteur-compositeur de 45 ans ne délaisse pas sa poésie abstraite mariée à sa voix feutrée et mystérieuse. La foi, le désespoir, les regrets et l’anxiété politique étranglent chaque mot de ce huitième album qui résonne comme un gros exutoire là où Stevens assume chaque nuance de ses émotions trop souvent gardées en dedans dans le passé.
The Ascension, c’est de l’électro-pop à la fois ambitieux et cynique avec une mince lueur d’espoir malgré la violence des maux.
Chansons coup de coeur:
- Die Happy
- Videogame
- Sugar
- Ativan
- Ursa Major
- Gilgmesh
- Death Star
- America
- The Ascension