La formation de Pennsylvanie (aux États-Unis), Breaking Benjamin, nous propose une sixième offrande depuis son retour en 2015 avec le groupe « version 2.0 ».
Voici Ember : 12 pièces dans un cocktail infernal entre hard rock et métal alternatif abrasif. Produit par le leader lui-même Benjamin Burnley, le disque en est un sans compromis.
Breaking Benjamin continue de faire réagir et de grincer avec ses textes sombres, « complaintifs » et amers. Parfois redondant, mais au bout du compte, le résultat est efficace et l’écoute est brutale.
Le groupe ne déroge pas de l’essence de ses chansons bestiales et mélodiques à la fois. Benjamin Burnley, avec sa voix trapue, manie le « scream » et le chant avec une intensité renversante. Malgré tout ça, je me pose une question : est-ce que Breaking Benjamin a fait son temps ?
J’ai l’impression d’entendre le même disque depuis Dear Agony, mon album favori du groupe. Contrairement à certains qui se perdent dans des directions plus pop et fades pour plaire à la grosse machine, Breaking Benjamin persiste dans ce qu’il fait de mieux : faire rugir son hard rock.
Ember : un disque ténébreux à souhait qui fesse fort, mais qui est parfois un peu trop « surabondé » et répétitif.
Chansons coup de cœur :
- Feed The Wolf
- Red Cold River
- Torn in Two
- Psycho
- Tourniquet
- Blood