Il y a deux ans avec son microalbum Maille par maille, j’ai dit que c’était le début de quelque chose de grand et de beau. Deux ans après, La Belle Grand Fille, alias Anne-Sophie Doré-Coulombe, arrive avec son premier album qui continue dans l’émerveillement.
Voici Nos maisons, 9 pièces dans un folk vertigineux qui laisse cette sensation de vague de la mer qui vous caresse les deux pieds nus dans l’eau. L’album a été réalisé par l’artiste avec Marcus Lowry et confectionné dans la maison familiale centenaire de l’artiste, à Saint-Gédéon, lieu qu’elle adore et qui l’inspire. Nous avons rendez-vous avec des chansons à la plume mi-jeannoise, mi- poétique qui racontent avec la nostalgie déchirante de ses repères, son sentiment d’appartenance enraciné dans son coin de pays, la féminité brisée par l’homme, l’amour brillant, mais sur surtout ce besoin de se réfugier dans ces souvenirs qui brillent comme une forteresse d’espoir.
Caché sous sa voix de porcelaine qui éclate en millions d’étoiles dans ses arrangements de piano, de contrebasse, de violon, de violon, d’alto, de flûte, de clarinette et de guitare. La renarde sort de sa tanière pour nous livrer un premier post-pandémique album à son image. Nos maisons, un album de folk gracieux, poignant et encore une fois d’une très grande beauté.
Voilà une maison pleine de chaleur qui saura vous faire oublier la ville et ses bruits et vous pouvez sentir le ciel vous prendre par la main. Tout est là, ne cherche pas.
Chansons favorites :
- Tout est là
- Ramenez-moi
- De temps en temps
- Camping Sauvage
- Femme-objet
- Le vent m’appelle par mon prénom