Le groupe rock du Kentucky, Black Stone Cherry, est de retour après son album Family Three (2018) qui expérimentait un rock blues sudiste.
Pendant que l’industrie de la musique vit des chamboulements intenses à cause de la pandémie, le quatuor prend le taureau par les cornes et nous offre un septième album en carrière qui retourne dans les chemins du passé qui rappellent les états d’esprit d’un album comme Between The Devil & The Deep Blue Sea (2011) et Kentucky (2016).
Voici The Human Condition : 13 pièces dans une alliance avec le son hard rock pondéreux. De nouveau autoproduit par le groupe achevé quelques jours avant le lockdown de la pandémie dans les studios monocle du bassiste Jon Lawhon. Des chansons qui racontent l’urgence de vivre, la peur de l’inconnu pendant les périodes effrayantes, les colères et les joies qui nous unissent dans la condition humaine et affronter tête première nos épreuves et la maladie du chanteur Chris Robertson, qui est maniaco-dépressif.
Même si la parole tranchante et remplie d’anxiété tout comme la voix de Robertson semble parfaitement collée à la crise de notre monde actuel. Le processus d’écriture a été fait sans regarder l’actualité dehors des murs. Malgré tout ça, j’ai peine à croire que l’ombre sinueuse de la pandémie n’a pas mis de poids sur le rock du quatuor.
Sur des arrangements de grosses guitares sales et fulgurantes de Ben Wells dans un hard rock décapant, Black Stone Cherry évolue et persiste dans une signature rock qui continue de faire grandir la formation ensemble en tant que musicien et frère de vie depuis vingt dernières années.
The Human Condition, c’est du hard rock coriace fait de nos bonheurs, de nos luttes et de nos sentiments humains. Puissant et abrupt comme il se doit. Black Stone Cherry revient en force au bon timing et ça sonne fort.
Chansons coup de coeur:
- Ringin’ In My Head
- Again
- Push Down & Turn
- When Angels Learn To Fly
- Live This Way
- In Love With The Pain
- Ride
- If My Heart Had Wings
- Some Stories
- Keep On Keepin’ On
