Après quelques événements éprouvants qui auraient dû remettre en question l’avenir du groupe, les rockeurs australiens AC/DC reprennent du service avec un 17e album, sept ans après Rock ou Bust.
Voici Power Up, 12 pièces trempées dans un rock salutaire auquel la bande nous a habitué depuis plus de 45 ans. Cet album, produit de nouveau par Brendan O’brien (Pearl Jam, Seether, Stone Temple Pilots, Bruce Springsteen), propose des chansons tonitruantes de guitares hard rock qui racontent le plaisir sur la ligne de feu, les soirées endiablées, la vie qui frappe comme un bulldozer : des thèmes typiques qui font la renommée du groupe depuis 1973 et qui s’adaptent bien au 21e siècle.
AC/DC ne change pas la recette de ses arrangements faits de guitares bestiales d’Angus Young qui continue de donner la fièvre. La voix massive de Brian Johnson déplace de l’air dans ses refrains fédérateurs qui résonne comme un uppercut à la mâchoire. Le groupe réunit également Phil Rudd, Cliff Williams et Steve Young qui remplace le regretté Malcolm Young.
Pour les fans de longue date, AC / DC met tout en œuvre pour vous faire vivre la même tornade fait de hard rock infusé de blues depuis plusieurs décennies. Et ce, malgré un manque flagrant de solo déchaîné de la part du légendaire Angus Young; dans mes goûts à moi en tout cas.
AC/DC ne manque pas de pièces robustes pour endiabler l’écoute de ce 17e album, qui est résolument plus excitant que ses deux plus dernières parutions, Black Ice (2008) et Rock or Bust (2014). Power Up, c’est du rock happant, puissant, électrisant qui ne dérive pas de cette signature authentique au nom du rock n roll.
Chansons coup de coeur :
- Realize
- Rejection
- Shot In The Dark
- Through The Mists Of Time
- Demon Fire
- Wild Reputation
- Money Shot
