Après son excellent premier EP Les yeux comme deux boussoles réalisé par Louis-Jean Cormier en 2017, l’auteur-compositeur-interprète Cédrik St Onge fait cavalier seul à la réalisation de son premier album.
Voici Et si j’étais à des années-lumière : 14 pièces qui se veulent la continuité de son indie folk aérien et poétique et qui ont été enregistrées au studio Sous l’escalier et au studio Dandurand (Louis-Jean Cormier) à Montréal.
Le Gaspésien unifie son univers avec Catherine Major au piano, Gabriel Desjardins (Philippe Brach, Jesse Mac Cormack) aux arrangements de cordes célestes — qui nous transportent entre le fil du rêve et la douceur d’un réveil — et Martin Lavallée (Jean Leloup, Marie-Mai) à la batterie et aux percussions et Moran à la direction artistique auprès de St-Onge, qui s’avère être une belle chimie.
Des chansons graciles qui font leur chemin dans notre subconscient. Rendez-vous avec des guitares ouateuses qui soulèvent chaque parole qui sort de sa bouche ; une ambiance qui met le cœur en impesanteur. Du haut de ses 22 ans, Cédrik St-Onge a acquis une maturité musicale déstabilisante et nous en met plein les oreilles.
Un mariage surprenant entre Radiohead, Louis-Jean Cormier, Harmonium et The Paper Kites. Et si j’étais à des années-lumière, c’est du folk vaporeux et confident qui nous donne envie de fermer les yeux et de nous laisser aller pour ressentir les frissons à travers son exploration qui fixe le temps pendant 50 minutes. Belle réalisation, belles chansons, belle évolution.
Chansons coup de cœur :
- L’astronaute
- Les grands voyages
- J’ai tout oublié
- Demain
- Veilleuse
- Déharmonie