D’une beauté sans précédent, cette déesse — qui nous a ébloui dans le sous-estimé Batman v Superman dans lequel elle a fait quelques brèves apparitions — brille enfin dans ce premier long métrage tant attendu mettant en scène une superhéroïne.
Wonder Woman de Patty Jenkins (Monster), premier film de superhéros porté et réalisé par une femme, devient par le fait même le sauveur de la DCEU (DC extended universe).
Après un Man of Steel mitigé, un Batman v Superman : Dawn of Justice adoré des fans — mais raté selon les critiques — et un Suicide Squad incongru, la franchise produit par les studios Warner avait besoin d’un « hit » (critique ?) pour étendre son univers.
Assis au cinéma V.I.P bien confortablement, bière à la main, je me suis dit : « J’ai un feeling que c’est le bon, c’est le coup de pouce que DC a besoin pour exploser ». Un film impressionnant et magnifique, malgré un dernier acte un peu trop long qui nous rappelle étrangement le combat final entre avec Doomsday dans Batman V Superman.
Sur un fond de mythologie grecque, Wonder Woman commence sur l’île mythique des Amazones où, un jour, s’écrase l’avion piloté par le capitaine Steve Trevor (Chris Pine), espion britannique de la Première Guerre Mondiale, sauvé par Diana (Gal Gadot) qui décidera de l’accompagner dans le monde extérieur afin de l’aider à combattre les Allemands, qu’elle croit dirigée par le dieu de la Guerre, Arès.
La deuxième partie de film nous plonge dans les rues de Londres, où la princesse Diana, n’ayant jamais eu de contact avec des Hommes, autre que dans les livres et avec le monde extérieur en général, donne un ton plus léger et cocasse au film. J’ai tout de suite pensé au film L’Intra-Terrestre avec Brenden Fraser (écoutez-les l’un après l’autre, vous allez comprendre). S’ensuit la mission et enfin le combat final avec Arès (très prévisible par contre).
Le film est accompagné d’actes de bravoure et de sacrifices habituels reliés au genre. Malgré un rythme linéaire et prévisible pour les connaisseurs de films épiques, j’ai quand même été pris par surprise à certains moments. Patty Jenkins nous prouve qu’elle mérite sa place comme réalisatrice de films de superhéros, surtout dans les scènes d’actions et les affrontements qui, selon moi, sont de toute beauté (surtout les ralentis).
Gal Gadot, cette beauté israélienne est non seulement spectaculaire, mais elle dégage aussi un charisme contagieux. Armée d’une assurance mythique, elle nous fait vraiment croire qu’elle est la Wonder Woman.
Sans oublier son partenaire de jeu, aussi parfait et bien choisi pour son rôle, Chris Pine (Star trek) n’est pas seulement un « beau bonhomme », mais aussi un acteur bien établi. En fait, je dois avouer que la distribution entière semble avoir été choisie par les dieux, tellement les rôles sont bien distribués. Mention spéciale à Rupert Gregson-Williams, qui nous offre une trame sonore bien ficelée et touchante par moments.
En somme, même si je suis un « geek » et un grand fan de DC comics, je me suis assis au cinéma sans aucune attente. Je peux vous dire que j’ai adoré, et je vous recommande d’aller le voir au plus vite !