Avec sa signature de hard rock agressif et écrasant, le groupe Godsmack s’est bâti un succès monstre depuis près de trois décennies. Cinq ans, après When Legends Rise (2018), Godsmack reprend les armes et nous offre un huitième album, le dernier pour un bout de temps.
Voici Lighting Up The Sky, 11 pièces entre le hard rock éruptif, le blues, le grunge
et le nu métal abrupt. Produit par Sully Erna et Andrew Murdock (Avenged Sevenfold, Powerman 5000), le génie derrière les deux premiers albums du groupe.
Godsmack nous arrive avec des chansons qui racontent le cœur brisé par la trahison,
les relations toxiques, l’amour fielleux, la politique et la douleur et la perte. On continue d’exploiter les thèmes les plus obscurs et universels dans la colère, la désillusion et l’amertume.
La recette reste celle des débuts, sinon une fois de temps en temps un peu de fioritures dans les refrains. Par contre, on laisse la musique prendre de l’espace, ce qui nous amène à des morceaux plus longs, entre 4 et 6 minutes, mais ça reste du direct au but à tous les coups.
Pour ce qui est des arrangements, on ne lésine pas dans la voracité de la distorsion et la voix trapue et ombrageuse de Sully Erna, la basse tourbillonnante, les guitares agitées, la batterie tourmentée. Godsmack reste dans sa zone de confort et ça lui va très bien comme ça. C’est musclé et insolent ; entre Soundgarden, Black Sabbath et Alice In Chains.
Bruyant, mais prévisible. Light Up The Sky, c’est du hard rock immuable, mais pas banal.
Chansons préférées :
- Red White & Blue
- Surrender
- Truth
- Hell’s Not Dead
- Soul On Fire