Attention, attention, les prochaines minutes vous paraîtront sortir d’un roman rocambolesque mais c’est bel et bien sa vie. Gus Englehorn, 34 ans, née en Alaska, il a aussi vécu à Hawaï et à Salt Lake City jusqu’à ce qu’il vienne se marier un vendredi 13 et refaire sa vie auprès de sa douce au Québec. Sa femme, Estée Preda, est la réalisatrice de clips, photographe, illustratrice, qui est devenue également sa batteuse pour former le duo.
Reconnue pour son ancienne carrière de champion mondial de snowboard pour finalement laisser l’appelle de la musique l’envahir. Après avoir fait un premier album Death and Transfiguration (2020) qui ouvre l’aventure pour l’auteur-compositeur-interprète, il revient de plein fouet avec un second album qui continue d’offrir une musique délirante et sombre
Voici Dungeon Master, 10 pièces dans un rock rétro alternatif mordant et imaginatif entre le Kevin Morby, The Flaming Lips, Pixies et Daniel Johnston, Englehorn offre des pièces dans lesquelles il laisse son subconscient prendre le volant sur des sujets comme ces comportements autodestructeurs qui nous poussent loin, les souvenirs d’enfance, l’autisme et la folie du surréalisme.
Avec sa voix qui possède un petit quelque chose d’indéniable de Frank Black. Sur des arrangements de synthés, de cordes, de guitares rock garage et de batterie à l’esprit punk de la part d’Estée Preda. Gus Englehorn arrive avec une bonne bouffée d’air fraîche grâce à sa spontanéité créative complètement hors du moule.
Dungeon Master, c’est un album de rock théâtrale fait de paranoïa, frénésie avec juste assez de démence pour peindre sa musique explosive.
Chansons favorites :
- The Gate
- Tarentula
- Run Rabbit Run
- Sunset Strip
- Exercise Your Demon