Après un Pray For It (2020) très synth-pop qui s’éloignait des guitares bluesy carnivores, July Talk est de retour au son granuleux qui faisait sa réputation sur son quatrième album en carrière.
Voici Remember Never Before, 10 pièces qui reprend dans un rock soul alternatif
avec un dosage ajusté de synthé nébuleux. Les Torontois nous offrent des chansons sur la nature de l’évolution, sur la volonté de prendre les obstacles de la vie comme un outil de croissance, sur le courage de sortir de notre confort, sur le fait d’accepter qui nous sommes dans toute sa grandeur et d’en faire des confettis d’espoir, une poésie énigmatique et délurée à la fois.
Les voix soudées de Leah Fay Goldstein et Peter Dreimanis sonnent comme un coup de poing par Dieu lui-même. Les six musiciens de July Talk ne sont pas à leur premier rodéo ; ça se sent lors de l’écoute. Parfois, des gens les comparent au groupe Metric, mais personnellement ça n’a rien à voir.
July Talk possède sa propre bulle, le quatrième opus confirme sa fusion musicale astucieuse. Le seul bémol : il y a deux pièces qui gâchent le « sans faute » lors de l’écoute. Majoritairement, July Talk met en œuvre toutes les forces créatives de sa musique sur ce quatrième album.
Remember Never Before, c’est un album de rock fervent et ensorcelant avec l’esprit de Bowie. Très fort dans les amplis.
Chansons favorites :
- After This
- I Am Water
- When You Stop
- Silent Type
- Raw
- Human Side
