Depuis 30 ans, la formation de Bakersfield en Californie Korn possède son lot d’excellents albums comme Life Is Peachy (1996), Follow the Leader (1998), Issues (1999)
Untouchables (2002), The Serenity of Suffering (2016), Take a Look in the Mirror (2003)
et d’autres fois très fades comme The Paradigm Shift (2013), Korn III : Remember Who You Are (2010) et Untitled album (2007).
Après l’album The Nothing (2019), l’offrande la plus sombre du groupe à ce jour, inspirée de la mort de sa mère et de son ex-épouse et sa maladie mentale, et la pause indéterminée du bassiste de Fieldy’s (Reginald Arvizu), Korn replonge dans sa créativité avec vigueur et nous offre son 14e album qui promet une perspective plus calme si on peut dire…
Voici Requiem, une collection de 9 pièces nu metal hardcore aux mélodies lourdes pointues et familières dans lesquelles le groupe excelle depuis tant d’années et produites par le groupe avec Chris Collier un processus de création sur une bande analogique.
Davis et sa plume semblent moins furieuses, mais tout autant faites d’angoisse et de vulnérabilité après un moment de désespoir, mais avec quelques éclaircies sous les nuages gris de la vie personnelle du chanteur qui apprend la guérison. Pour le reste, on retrouve la signature depuis 1993 faite de ces interactions obsédantes à coups de guitare entre Head (Brian Welch) et Munky (James Shaffer) et les grognements ténébreux de Jonathan Davis qui affrontent l’adversité et la complexité de la vie et le chemin après la grande obscurité.
Avec de la pop goth style année 80 et du funk dans les arrangements massifs, ce 14e album continue dans l’artillerie lourde du métal. Requiem, c’est un album massif et un nouveau chapitre après les grands ouragans, Korn se renouvelle dans ses zones grises.
Chansons préférées :
- Lost In The Grandeur
- Forgotten
- Star The Healing
- Let The Dark Do The Rest
- Worst Is On The Way
