La moitié du projet White Stripes n’a plus besoin de présentation depuis belle lurette. Toutefois, lorsque Jack White lance un album, cela semble être un événement à ne pas manquer.
Avec Lazaretto, le chanteur touche-à-tout démontre une fois de plus qu’il est fidèle à sa réputation : être un excellent musicien.
Comme à son habitude, l’artiste pige dans plusieurs tons de rock allant du blues funk (Three Women) au rock sale (le single Lazaretto) en passant par la ballade piano/voix (Want And Able).
Cet éparpillement musical aurait pu donner un résultat désastreux, mais non Jack White à une façon toute personnelle de garder intact le fil conducteur de son œuvre, sans que l’auditeur en soit agacé.
Ce qui est bien avec Lazaretto, c’est que le chanteur de Détroit n’a pas cherché à composer des chansons « radio-friendly » ou servir du réchauffé, il a s’est fait plaisir et c’est ce qui ressort le plus de cet album.
