Après une ascension fulgurante avec Bad Blood en 2013 et Wild World en 2016 et un gros buzz dans le monde entier avec le mégasuccès Pompeii, la formation Bastille offre, trois ans plus tard, un troisième album très attendu qui risque de ne pas refroidir les ardeurs des fans.
Voici Doom Days : 11 pièces dans une pop alternative et dansante galvanisée par l’espoir et la folie. L’album est produit de nouveau par le groupe, Mark Crew et Dan Pridy qui continuent d’approfondir les arrangements de leur pop éclatée style années 90 avec ses effluves de piano flamboyant teintées de gospel et de nu soul.
Nous plongeons dans un album concept qui raconte un récit chronologique d’une nuit blanche de beuverie, de plaisirs charnels, de danses entre l’amertume et la joie intense. Une virée chaotique entre amis pour chasser le monde dont l’explosion est plus qu’évidente jusqu’à l’aube. Une plume qui raconte les revers d’une humanité sur le bord l’extinction si on ne fait pas des changements. Dès les premières notes, on se familiarise avec le chant distinctif de Dan Smith et ses hymnes au nom de l’urgence de vivre.
Doom Days, c’est une musique qui persiste dans un message magnifique dans un esprit qui se rapproche du premier album dans l’énergie. Pendant que les gens deviennent de plus en plus cyniques, blasés et instagrame leurs émotions au lieu de les vivre sans artifice, Bastille continue de tenir fermement le drapeau de l’espoir, du bonheur et de la guérison d’un monde synthétique un jour…
Le groupe s’en vient à la Place Bell le 18 septembre prochain.
Chansons coup de cœur :
- Nocturnal Creatures
- Joy
- Bad Decisions
- 4 AM
- Quarter Past Midnight
- Doom Days
- The Waves
