Depuis plus de deux décennies, Nickelback persiste comme le 11e groupe musical le plus vendu de tous les temps. Avec 50 millions d’albums vendus et 23 singles en tête des charts, et la liste est longue, je vous épargne les détails…
Après avoir fait un virage plus heavy rock avec Feed The Machine (2017) qui m’avait fort plu, le quatuor, composé de Chad Kroeger, Mike Kroeger, Ryan Peake et Daniel Adair, est de retour pour nous offrir un dixième album qui promettait de surprendre selon les dires.
Voici Get Rollin, 11 pièces ancrées dans un alliage inaltérable de rock lourd sur des guitares robustes de Peake et Kroeger et de ballades acoustiques country que les fans raffolent depuis Dark Horse (2008), sauf moi.
Avec une incursion, cette fois, dans le glam rock des années 80, le blues, le southern rock et plein d’autres surprises. Entre Willie Nelson, Lynyrd Skynyrd, ZZ Top, Shinedown, Steel Panthers. Produit par Chad Kroeger et la bande avec Chris Basford au studio Little Mountain View.
Nickelback continue d’offrir des chansons en guise d’évasion sur l’amour comme l’océan, les nuits wild de sexe, drogue au nom du rock’n’roll, roadtrip sur un coup de tête, les souvenirs d’une autre époque où la technologie ne nous prenait pas autant la tête, une discussion avec le directeur de prison de San Quentin.
Avec sa voix rauque coup de poing, Chad livre ses refrains pour le grand public qui ont forgé le succès des 20 dernières années sur des arrangements implacables de guitares survoltées, bases rythmées et batteries tonitruantes avec un petit virage dans le hot country pas dégueulasse qui fite dans le cadrage.
Malgré quelques paroles parfois boueuses et soporifiques, Nickelback s’en tire plutôt bien en général sur ce dixième album. Pour ma part, j’aurais préféré des pièces plus crasseuses comme le premier extrait. L’album me rappelle un croisement entre The Long Road (2003), Here And Now (2011), No Fixed Address (2014) et Feed The Machine (2017). Dans mes goûts à moi, ce n’est pas mes favoris.
Avec Get Rollin, tout le monde trouve son lot avec sa collection bien équilibrée et habituelle entre pièces de rock résistantes et des ballades de radio prévisible. Pendant que moi je reste à moitié sur ma faim de décibels.
Chansons favorites :
- Skinny Little Missy
- San Quentin
- Vegas Bomb
- Those Day
- Does Heaven Even Know
