Cinq ans après son excellent album double concept The 20/20 Experience, l’artiste de 37 ans est de retour.
Voici Man of The Woods, 16 pièces dans un mélange culotté de pop polyvalente alliant électro, funky, soul, country americana et des mélodies dans une musique près de ses racines et à la fois moderne.
Sur son cinquième album, l’auteur-compositeur-interprète américain produit et « synergise » son inspiration avec Chris Stapleton, Alicia Key, Pharell Williams ainsi que les producteurs prolifiques dans leur style : The Neptunes, Timbaland, Danja, J-Roc, Éric Hudson et Rob Knox.
Man of The Woods porte le nom de son fils Silas dont le nom signifie « Homme de la forêt ». Timberlake change pour une approche plus humaine, ce qui donne des chansons riches et pleines de vie. Des textes plus personnels qui mettent en voix sa famille, ses amours et son coin de pays. On y entend même la nature, son fils et sa femme lui adresser du beau love free et cute.
Certains diront que le disque est prévisible ; pour ma part, Justin Timberlake livre ici son album le plus touchant et humain. Parfois, trop ce n’est pas comme assez : certaines chansons traînent en longueur dans l’ensemble de l’écoute, mais ça n’enlève rien au charisme de ce disque.
Man of The Woods, c’est de la pop moderne qui sort des sentiers battus comparativement à d’autres qui laissent les machines faire le boulot. Lui, il fait un mélange qui vient du cœur, et ça lui réussit. On aime ça.
Chansons coup de cœur :
- Filthy
- Midnight Summer Jam
- Sauce
- Man of the Woods
- Wave
- Morning Light (avec Alicia Keys)
- Say Something (avec Chris Stapleton)
- Montana
- Young man
- The Hard Stuff