Le groupe de rock Blue October poursuit sur sa trajectoire. En effet, deux ans après son très sombre et happant l Hope You’re Happy et l’ajout d’un nouveau guitariste Will Knaak et un documentaire criant de vérité sur le groupe intitulé Get Back Up, la bande de San Marco offre un dixième album en carrière qui promet une musique qui frappe jusqu’au fond des tripes.
Voici This Is What I Live For : 13 pièces dans un rock mordant et introspectif produites par le chanteur Justin Furstenfeld encore une fois. Blue October continue d’offrir des chansons en guise de cri du cœur sur des textes poignants et introspectifs écrits par le chanteur. L’homme traite avec des mots sans métaphore les émotions brutes comme l’amour et ses échecs, vieillir à travers les épreuves que la vie met sur notre route, grandir à travers ses blessures et se battre pour ses convictions.
Blue October se fait un point d’honneur d’explorer sa musique dans une totale vulnérabilité acquise depuis 1998, ce qui donne des moments authentiques lors de l’écoute de ce dixième effort. Cependant, c’est sur le plan musical qu’on perd de la vélocité dans son rock un peu trop low tempo à mon goût. Malgré des arrangements bien appuyés par la voix foudroyante de Justin Furstenfeld.
Depuis le gros succès de Foiled en 2006, Blue October a toujours su tirer son épingle du jeu sur tous ces albums, mais cette fois, malgré toutes les bonnes intentions, le rock du groupe perd de son éclat. Sans dire que c’est un fiasco total, This Is What I Live For c’est du rock authentique qui carbure à l’émotion qui vient direct du cordon du cœur. Pour les fans, vous devriez être heureux du résultat. Pour les autres, passez à autre chose ; l’excitation n’est pas au rendez-vous et surtout il n’y a rien de neuf sous le soleil.
Chansons coup de cœur :
This Is What I Live For (feat. Steve Schiltz)
The Way I Used To Love You
Oh My My
Only Lost Is Found
