Il y a cinq ans, après le premier album Home Again et avant d’entamer le deuxième album, Kiwanuka était prêt à quitter définitivement du revers de la main la musique.
Puis, grâce à un nouveau partenariat avec l’ex-Gnarls Barkley, Danger Mouse, l’artiste retrouve confiance et l’équilibre dans une musique sans censure. De ce résultat naît Love & Hate en 2016, un album où Kiwanuka exprime sa crise d’identité et atteint de nouveaux horizons.
L’album fait le tour du globe dans un succès foudroyant. Trois ans plus tard, avec une confiance acquise qui grandit de plus en plus. Michael Kiwanuka arrive avec le troisième album. Voici Kiwanuka : 14 pièces de musique soul, de jazz, de funkadelic et d’afrobeat sur des rythmes épanouis. Produit de nouveau par Danger Mouse (Gnarls Barkley, The Black Keys, Red Hot Chili Peppers, Gorillaz, Norah Jones), l’album présente des chansons à la plume confiante et engagée qui traitent des réseaux sociaux toxiques, du deuil, de ses origines ougandaises, du racisme et de l’espoir d’un monde meilleur.
Kiwanuka continue de manier les sonorités du passé, du présent et du futur : une sorte de mélange expérimental entre le psychédélique, le classique et le contemporain. Dans des synthés analogiques, orgues Hammond, guitares rétro qui frôlent le John Greenwood (Radiohead), harpes, pianos et arrangements de cordes et de cuivre Un mélange onctueux entre Curtis Mayfield, Bill Withers, Fela Kuti et Kendrick Lamar.
L’artiste de 32 ans ne se cache plus derrière un alter ego ; il livre un kiwanuka qui se définit dans une musique magnifique qui crie liberté. Kiwanuka, c’est du soul funk vertigineux, gracieux et courageux qui confirme de nouveau son ingéniosité.
Chansons coup de cœur :
- Hero
- Hard to say goodbye
- Solid ground
- Piano Joint (This Kind Of Love)
- You Ain’t The Problem
- Light