L’auteur-compositeur-interprète montréalais Jason Bajada est de retour avec un second chapitre dans la langue de Shakespeare entamé il y a près de dix ans, et j’ai nommé le délicieux Loveshit.
Entre les albums en français et anglais, le bonheur a été de passage jusqu’à ce qu’il chute dans le décor du cœur brisé de nouveau. Un prétexte parfait pour nous offrir Loveshit II (Blondie & the Backstabberz) : un concept généreux de 20 pièces dans une brit pop-électro tristounette et ambiante.
Sa musique se situe entre The Beatles, The Cure, Badly Drawn Boy et Arcade Fire. L’album a été réalisé par Philippe Brault (Patrice Michaud et Koriass).
Vous savez l’amour n’a pas toujours fini en happy end, mais c’est efficace pour l’inspiration, surtout pour les artistes. Ça ne fait pas l’exception pour Bajada, et sa plume qui replonge dans ses démolitions personnelles et autres remords.
Disons-le, c’est gros 20 pièces : 1 heure 15 minutes de peine d’amour qu’on vit à travers sa voix mélancolique à la Morrissey (The Smiths).
À ma grande surprise, l’écoute défile et on embarque dans son mal de vivre et on se laisse submerger. Loveshit II (Blondie & the Backstabberz), c’est inattendu et audacieux, ce qui en fait un must pour les mélomanes et une œuvre complète et bouleversante de la belle tristesse.
Chanson coup de cœur :
- What’s Worse
- The Worst Year of My Life
- Painkiller
- A Collision
- Blondie
- In What World Do You Savages live Where You Thought I’d Be Cool?
- Draw a Line
- Help Me Feel Nothing At All