Sept ans après le décevant Comedown Machine, le groupe new-yorkais The Strokes est de retour avec un sixième album.
Voici The New Abnormal : 9 pièces dans une pop punk accrocheuse qui donne un effet hangover incroyablement buzzant produites par Rick Rubin (Red Hot Chilli Peppers, Metallica, Justin Timberlake, Slipknot) sur des guitares ravageuses et très planantes d’Albert Hammond Jr des chansons punk post-apocalyptiques qui défilent.
Dans un son très loin du son garage de l’album Is This It en 2001, les mélodies qui prennent un virage pop-rock sont à la limite de devenir des ballades style « eighties ». Non, votre oreille ne vous trompe pas ! Sur la nouvelle galette des Strokes, on peut y entendre les tubes des années 80 qu’ils copient note pour note (Dancing With Myself de Billy Idol dans Bad Decisions, Psychedelic fut The Ghost In You dans Eternal Summer).
Les Strokes continuent leurs plaisirs coupables, mais semblent être épuisés au bout des 9 pièces. Rien n’en ressortent d’aussi puissant que les albums comme First Impression On Earth, Room On Fire et le classique Is This It. Et ce, malgré l’efficacité de la plume de Julian Casablancas. Sans être un fiasco total, The New Abnormal possède son lot de bons coups et de ratées monumentales. Disons-le, ce n’est pas le retour que j’espérais de la bande, mais ça ne peut pas être aussi désastreux que Comedown Machine, je le répète. The Strokes est de retour un peu rouillé, mais laissons-leur une chance de revenir et peut-être que le prochain sera explosif. En attendant, on a quelque chose à se mettre sous la dent ; c’est mieux que rien…
Chansons coup de cœur :
- Bad Decision
- The Adults Are Taking
- Brooklyn Bridge To Chorus
- At The Door
- Why Are Sunday’s So