Deux ans après un premier album Eternal Reach qui a su faire son chemin jusqu’à nos oreilles grâce à sa pièce Driveaway en duo avec Kacey Musgraves, The Brummies, composés des multi-instrumentistes John Davidson et Jacob Bryant, et du batteur Trevor Davis, arrive avec un second album pour mettre un peu positif dans votre journée autour de votre routine du moment.
Voici Automatic World, 13 pièces faites d’un mélange entre l’indie folk, le funk, le disco, psych-rock des années 60 et 70 et le country californien. Album coproduit par la bande, Austin Jenkins (Leon Bridges) et Jarrad K (Ruston Kelly), The Brummies met l’accent sur des chansons évolutives et optimistes qui racontent la vie dans toute sa splendeur sans tomber dans les clichés de la pop actuelle.
On laisse plutôt beaucoup d’espace à sa musique harmonieuse et ensoleillée qui laisse entrer l’espoir par la grande fenêtre de l’âme. Sur des arrangements vintage et somptueux faits de guitares entre la vibe Bill Wither, le rock beatlesesque et le country rock The Eagles, les Brummies possèdent cette rare façon de faire des combinaisons musicales envoûtantes, ce qui donne une œuvre extrêmement éclectique et radieuse qui réconforte.
Automatic World, c’est une musique sublime et luxuriante qui marque un tournant significatif pour la musique du groupe qui n’a pas fini de nous éblouir avec son effet « wow » plein les accords. Je garde un œil sur The Brummies ; j’ai le feeling que l’aventure sera rocambolesque pour ses musiques qui font foutrement du bien par où ça passe.
Pour une bonne dose de rayons UVB qui remet les choses en place et kicke la morosité hors de ta vie, The Brummies arrive à point pour ça.
Chansons coup de cœur :
• Sunshine
• Cherry Blossom
• Fever Dream
• Call Me
• Love Langage
• After Midnight
• Automatic World
• Island
• Tomorrow
