Salut tout le monde,
L’année 2017 tire déjà à sa fin et on a eu droit à de très belles sorties musicales. C’est pourquoi, comme le veut la tradition, j’ai choisi 25 de mes albums coups de cœur… à écouter (ça peut faire des idée cadeaux très agréables pour le jour de l’An).
Avant de lire ceci, j’dois vous rappeler que tous les goûts sont dans la nature, et surtout, je n’ai pas la vérité infuse et je suis ouvert à vos commentaires. J’aime partager ma passion avec vous chers lecteurs. L’ordre n’est pas important. 🙂
25. JONNY LANG
Signs
Lang rebondit avec un nouvel album SIGNS qui comprend 11 pièces flirtant avec un blues tonitruant, endiablé et mélodique. Album produit par lui-même, Drew Ramsey et Shannon Sanders (India.Arie, Marc Broussard), Lang se dévoue à nouveau avec passion à son instrument : la guitare. Cette dernière rugit de puissance dans des solos engorgés d’émotions. Sa voix rocailleuse, fougueuse et sensible rend l’écoute sensationnelle.
La maturité résonne dans ses textes et ses arrangements qui explorent toutes les couleurs de sa créativité. On peut ressentir l’essence des Rolling stone, de Steve Ray Vaughan, d’Eric Clapton et de BB King. On y entend surtout un Jonny Lang plus coriace que jamais. SIGNS, c’est un disque coulé dans le béton qui risque d’être ma soundtrack de road trip. Du bon blues déterminé, aventureux, électrisant et viscéral. Il faut mettre le volume à fond, puis écouter ça maintenant !
24. PIERRE LAPOINTE
La science du cœur
11 pièces qui voguent dans un mélange de pop sobre entremêlée d’essence de chansons françaises mélancoliques. Pierre Lapointe explore l’amour, l’humain et le cœur sur tous ces visages beaux comme laids, avec des mots lourds, fastueux et ressentis. Lapointe livre, sans cynisme, son album le plus personnel et achevé sur tous les niveaux.
Nous sommes renversés par l’écoute de ce bijou vertueux avec des collaborateurs comme Daniel Bélanger et Félix Dyotte qui soulèvent la profondeur de ses chansons crève-cœur. Brodé dans des arrangements symphoniques qui se marient au piano sinistre en avant-plan, La science du cœur est un retour réussi comme seul sait le faire Pierre Lapointe. Magistral, insolent et touchant !
23. ANDRÉANNE A. MALETTE
Andréanne A. Malette
Douze pièces dans une pop-folk accrocheuse et confidente, une sorte de mélange entre Mumford & Sons et Of Monsters and Men, composées par l’artiste elle-même et Luc Tellier (David Usher, Les 8 babins) pour une réalisation impeccable. Andréanne A. Mallette plonge sa plume riche et pertinente qui me rappelle une certaine poésie à la Lynda Lemay. Sur les sujets importants à ses yeux, comme le monde d’aujourd’hui, elle met en lumière l’amour sur tous ces aspects.
La musicienne récidive avec des mélodies ressourçantes et sincères dans un folk naturel qui suit le courant de son inspiration. Andréanne A. Mallette, c’est la nouvelle génération d’artistes qui évolue sans perdre l’essence si appréciée de ses chansons. Un second effort qui fait autant taper du pied que réfléchir : le cœur entre les milliers de sourires que procure l’écoute. Remarquable et vibrant jusqu’au bout.
22. WILSEN
I Go Missing In My Sleep
La formation brooklynoise accouche de 11 titres définis dans une enveloppe douceur onirique et vaporeuse. La voix ouatée de la chanteuse s’élève dans les mélodies dans notre subconscient en impesanteur. On peut presque ressentir le crépuscule du jour pendant l’écoute, ce qui provoque des moments calmes et intenses qui atteignent l’équilibre.
C’est un sublime contraste entre des envolées aériennes et un post-rock subtil et souple. L’album est réalisé par Ben Baptie. Sur ce premier opus, le trio WILSEN a su capter chaque murmure fébrile de ses chansons. Un peu comme l’a fait Radiohead, Daughter, etc. I Go Missing In My Sleep, c’est du folk alternatif cristallin fait de pulsations de vie qui résonne dans les artères du corps. C’est astucieux et prodigieux !
21. IMAGINE DRAGONS
Evolve
11 pièces dans une pop alternative qui revigore les sens. Dan Reynolds et la bande ont décidé de suivre « l’évolution » naturelle de leur musique. Evolve demeure la symbiose parfaite entre les albums Night Visions et Smoke + Mirrors.
Imagine Dragons reste dans sa zone de confort, mais il explore davantage les sonorités électroniques. Ce qui aurait pu être un désastre, est finalement une belle surprise. On en sort ravi et enthousiaste. Evolve, c’est de la pop accrocheuse et évolutive qui regorge de créativité. Imagine Dragons récidive avec le succès sans faire de copier/colle
20. PHILIPPE BRACH
Le silence des troupeaux
Coup de théâtre avec son troisième album et non le moindre, Le silence des troupeaux. Dix pièces dans un folk absurde et psychédélique produit, réalisé et arrangé sans contraintes par Brach et Jesse Mac Cormack. La poésie « trash » de Brach reste toujours aussi tranchante qu’une lame de rasoir.
L’album est enrobé d’un crémage symphonique par La controverse (Gabriel Desjardins) d’une chorale à la hauteur de sa folie et d’autres chansons dans un folk nu où les paroles cognent comme un marteau sans aucune demi-mesure et aucune limite dans ses chansons, ce qui rend l’écoute exaltante. Le silence des troupeaux, c’est la folie créative pure. Trente minutes qui frappent dans le « dash » et d’une audace authentique.
19. THE BARR BROTHERS
Queens Of The Breakers
Queens Of The Breakers est mixé par Ryan Freeland au Stampede Origin Studio (Ray Lamontagne). On y découvre des souvenirs précieux de leur adolescence : premier contact avec la ville de Montréal et autres rêveries. Le tout est transformé en mélodies éclatantes coulées dans un rock qui se situe entre Pink Floyd, The Rolling Stones, Led Zeppelin et Simon & Garfunkel.
Aucun temps mort lors de l’écoute, mais des milliers de frissons grâce à la voix éthérée de Brad et à la harpe de Sarah Pagé. The Barr Brothers continue son exploration musicale parfaite avec Queens of The Breakers, un album prodigieux et euphorisant
18. GRIZZLY BEAR
Painted Ruin
La formation revient avec Painted Ruins, une galette de 11 pièces qui patauge dans un indie-rock psychédélique riche et expérimental, presque surnaturel. En fait, c’est une sorte de croisement aventureux entre Radiohead, Pink Floyd et Elbow.
Produit par le multi-instrumentiste audacieux Chris Taylor, le bassiste du band, enregistré entre l’Allaire Studios de New York et autour de Los Angeles, y compris le Terrific Studios (le studio du bassiste), mixé par Shawn Everett (Alabama Shakes et Weezer) et masterisé par Joe LaPorta de chez Sterling Sound (Foo Fighters et Goo Goo Dolls), ce quatrième effort repousse les limites de leur musique innovatrice et nous submerge d’émerveillement. Grizzly Bear élève ses mélodies célestes à un autre niveau.
17. MACKJOFFAT
The Digg
Avec The Digg, qui comprend10 pièces dans un hip pop, funky, r & b polyvalent, Mackjoffatt livre des textes grâce à une plume humaine et près du cœur. Remplie d’images fortes à propos de sujets actuels de tous les jours comme la famille, la passion, l’authenticité et la créativité, l’auteur-compositeur-interprète s’entoure de collaborateurs spectaculaires tel que Ariane Moffatt, Alex Lapointe (The Brooks), Jahanzaib Mirza et Dominique Poupart Michaud pour quelques textes et beats.
S’ajoutent à cette bande, Simone Angel (ex-guitariste pour Patrick Watson) et Alexis Dumais (claviériste pour Bernard Adamus et Martin Léon). Ça s’entend et ça sonne large; le plaisir est au rendez-vous lors de l’écoute. The Digg, c’est un mélange outrageusement exquis et groovy entre The Roots, Beck, De la soul et Gorillaz.
16. KAÏN
Welcome bonheur
Ce sixième album en carrière est réalisé d’une main de maître par Éloi Painchaud (Jonathan Painchaud, Jorane, David Jalbert et Ian kelly). La plume de Steve Veilleux, en plus de celle d’Éric Maheu, continue de briller dans une poésie engagée dans l’authenticité et le thème venant du cœur, entre la quête du bonheur pour soi-même et les rêves de ti-cul qui perdurent. Le résultat tient la route.
Kaïn continue de faire des pièces enivrantes pour le peuple et retrouve cette fougue qu’il avait à ses débuts. J’ai même l’impression, par moments, d’entendre des bribes de Mumrford & Sons et Blue Rodeo. C’est l’antidote idéal pour les jours moroses fait avec beaucoup de cœur au ventre. Beaucoup de plaisir lors de l’écoute de ce nouvel effort qui ne m’a aucunement déçu. Kaïn, reste que c’est un band qui carbure à la fidélité de son public.
15. RYAN KENNEDY
Love Is Gold
L’auteur-compositeur-interprète présente Love Is Gold : un opus de 10 pièces dans un folk innovateur fait avec beaucoup de « love ». Ryan Kennedy fait vibrer sa voix riche et singulière dans des textes introspectifs et inspirants. C’est en fait un mélange de nostalgie des nuits d’alcool et son amour pour son coin de pays, mais surtout l’amour qui y brille fort.
Le message le plus important tout le long de l’écoute. Love Is Gold, c’est du folk créatif délectable qui vient du cœur et qui nous rappelle que l’amour est précieux. Ryan Kennedy livre un second effort qui nous éblouit de lumières, rien de moins.
14. DARAN
Endorphine
Le compositeur-interprète et réalisateur propose 9 pièces dans un habillage instinctif, subtil et magnifique de pop-rock. Les textes sont pour la plupart de son fidèle parolier Pierre-Yves Lebert et d’autres ont été écrits par Erwan Le Berre, du groupe belge Atomique De. Daran pose sa voix instinctivement sur des sujets comme l’environnement, l’attentat du Bataclan, la pauvreté, la peur, l’amour, la politique et la religion.
Il met en lumière et en voix tous les contrastes de la laideur et de la beauté de notre monde. Le chanteur est parfois brutal dans son interprétation, ce qui rend l’écoute vertigineuse d’émotions. Les arrangements fignolés spontanément faits dans son studio situé au sous-sol de sa résidence montréalaise sont simples et directs. Ils nous rentrent dedans. Endorphine, c’est de l’audace plein les accords et des paroles comme une arme chargée prête à flinguer l’indifférence. Un album coup de poing.
13. PATRICE MICHAUD
Almanach
Onze pièces qui nagent dans des eaux moins folks, plus aventureuses : voilà ce que nous propose le musicien. Réalisé par Philippe Brault (Safia Nolin, Koriass), l’album profite d’arrangements adroits et sublimes de cuivres et de chœur faits par Antoine Gratton. Michaud plonge sa plume éclatante et juxtapose sa voix avec toute la profondeur qu’on lui connaît.
Sur Almanach, il aborde le deuil, la liberté de l’amour crue et la solitude. Il invite également d’étonnants et précieux collaborateurs comme le guitariste Brad Bar des Barr Brothers sur L’anse blanche et Ariane Moffat sur Les terres de la couronne. Encore une fois, l’artiste nous touche et fait naître des frissons de partout sur Almanach, des groove succulent soul qui se distingue du lot.
12. STONE SOUR
Hydrograd
La formation américaine présente Hydrograd : 15 pièces robustes coulées dans le hard rock. Produit et mixé par Jay Ruston (Steel Panther, Anthrax, Everclear, Bowling For Soup, Theory of A Deadman), l’album propose des arrangements — dans une tout autre direction — salaces mais un tantinet plus mélodique. Ça me rappelle les excellents albums Audio Secrecy et Come What(ever) May.
La plume et la voix puissante et hargneuse de Corey Taylor livrent la marchandise avec une fougue foudroyante. Notre ami Corey délaisse le côté « scream » pour nous éblouir avec ses hymnes sans pudeur. Ne vous inquiétez pas, Stone Sour reste brutal et dévoué au plaisir des décibels, même ses ballades ont des couilles. Hydrograd, c’est une décharge tonitruante de hard rock distorsionné, baraqué et impétueux.
11. SEETHER
Poison The Parish
En effet, le trio retourne au son chargé et lourd encré dans son rock post-grunge macabre qu’il nous avait donné avec les albums Disclaimer, Karma & Effect et ça fait du bien. Enregistré à Blackbird Studio à Nashville, Tennessee, l’album dévoile un chanteur et auteur-compositeur qui livre des textes les plus chaotiques et matures à la fois.
Après plus de 15 ans de carrière, SEETHER continue de nous pousser dans ses frontières sombres et créatives, tout en restant fidèle à son influence plus qu’évidente, qui va de Nirnava à Alice In Chain en passant par Stone Temple Pilots. Mise à part quelques ballades inégales et inutiles dans l’ensemble de l’écoute, Poisson The Parish c’est une belle charge électrique de rock robuste qui rentre la tête première, et on aime ça.
10. ROGER WATERS
Is This The Life We Really Want?
Is This The Life We Really Want? est constitué de 12 pièces voguant dans un rock planant et engagé qui sort des tripes avec quelques intermèdes et instrumentaux puissants. Album produit fabuleusement par Nigel Godrich (Radiohead, Beck et Travis), Roger Waters ne lésine pas avec sa plume foudroyante et provocatrice qui passe un message clair.
Est-ce vraiment la vie qu’on veut ? Où on s’en va ? Et même, il va jusqu’à dire qu’il fera un meilleur job que le tout-puissant lui-même! Tout est mis en parole et musique : le président Trump, la condition humaine et ce que nous réserve l’avenir, sur un ton tragique et lucide saisissant.
09. FOO FIGHTERS
Concrete And Gold
La neuvième offrande des Foo Fighters est résolument moins alternative et beaucoup plus dans un son nostalgique. On peut ressentir un mélange éclectique d’influences passant par The Beatles, Motörhead, Led Zeppelin, Pink Floyd et Rush.
La plume reste la même empreinte cynique et éloquente habituelle qu’on adore. Le côté brutal est très très présent sur l’album. Concrete and Gold, un album rock robuste et impressionnant.
08. KIM CHURCHILL
Weight Fall
Des rythmes nomades accrocheurs qui regorgent de chaleur et qui se distinguent par des mélodies puissantes et désarmantes. C’est ce qu’est Weight Falls : un disque qui voyage dans des grooves qui font rêver autant dans la tête que dans le cœur.
07. QUEENS OF THE STONE AGE
Villains
Neuf pièces dans un glam rock alternatif bruyant et viscéral. La production est assurée par Mark Ronson, le génie derrière les stars pop Bruno Mars, Lady Gaga, Amy Winehouse et Adele. Queens Of The Stone Age accélère la cadence dans son rock insolent, maintenant galvanisant et pertinent.
C’est un disque qui surprend les tympans et qui ne manque pas de culot dans ses hymnes endiablés. C’est aussi du rock malicieux de gros calibre qui mord dans des groove redoutables et trapus
6. ALEJANDRA RIBERA
This Island
Mixé par Trina Shoemaker (Sheryl Crow) et l’ingénieur L. Stu Young (Prince), l’album comprend dix pièces qui naviguent dans un folk lumineux et paisible qui tue la noirceur. Douze jours dans un chalet en Ontario pour créer cette île chaleureuse et mélodieuse accompagnée par Bridon Baird (Feist) et par le contrebassiste montréalais Cédric Dind-Lavoie.
Alejandra Ribera continue ainsi de nous éblouir et de nous émouvoir avec cette voix à fleur de peau et cristalline. This Island, c’est une exploration renversante dans le cœur de l’humain. Jamais je n’aurais pensé qu’une voix avec une guitare, du violoncelle et des cuivres pouvait donner autant le vertige.
05. JOHN MAYER
The Search For Everything
Produit en trio par Mayer, Steve Jordan et Chad Franscoviak, l’album contient 12 pièces dans une combinaison d’arrangements oscillants du folk, blue, pop, country et soul. L’artiste, ayant dans la fin trentaine, puise davantage dans une plume plus près du cœur que la tête. Le charismatique Mayer fait vibrer sa soul et ses guitares entre la nostalgie de ses amours perdues.
Il livre ses feelings sans contrainte dans une ambiance intimiste. L’album c’est un croisement entre Born and Raised, Battle Studies et Continuum. The Search For Everything, c’est du Mayer en forme qui maîtrise l’art de son talent avec brio formidable et franc.
04. LEIF VOLBEK
Twins Solitudes
Dans un folk raffiné aux arrangements touchants, inspirants et légers, l’album surfe pour notre plaisir entre piano, synthétiseur, guitare, basse et fébriles cordes jouées par le duo Chargaux au cours de l’album. Twins Solitudes a été enregistré au studio Breakglass avec nul autre que l’ingénieur du son et cofondateur de l’endroit Dave Smith ainsi qu’Olivier Fairfield de Timber Timbre (batterie), Sarah Pagé de The Barr Brothers (harpe) et d’autres.
Leif Vollebekk raconte des souvenirs rapiécés entre la tête et le cœur qui nous font sentir bien. Que dire de sa voix feutrée et rassurante, sinon simplement que j’adore son intensité dans l’album. Twin Solitudes, c’est un voyage envoûtant entre la nostalgie la poésie de l’artiste et une musique plus que sublime.
03. ZAC BROWN BAND
Welcome
L’album contient dix pièces country-folk-pop-rock chaleureuses près des racines de la formation avec des teintes irrésistibles de blues, de gospel et de soul. Zac Brown Band replonge dans les racines de leurs mélodies les plus personnelles et vraies.
Des arrangements simples façonnés dans la sincérité et le plaisir, ce qui en fait une écoute exaltante. Welcome Home, c’est album convivial et authentique qui fera vivre plein de beaux moments, autant sur la route qu’autour d’un feu entre amis.
02. JACK JOHNSON
All The Light Above It Too
All The Light Above It Too comprend 10 pièces flirtant avec une formule folk radieusement dynamique produites par Robbie Lackritz (Bahamas, Feist). Jack Johnson continue dans la voie habituelle et si appréciée auprès de son public : des accords lumineux, mais cette fois-ci, la plume devient plus engagée et tranchante.
Politique, écologie, paix et amour résonnent dans ce septième effort au ton plus direct sans être lourd. C’est ce qui rend l’écoute rafraîchissante et tout autant efficace qu’à l’habitude. Jack Johnson reste Jack Johnson pour notre plaisir, sans perdre ses arrangements acoustiques, inspirants et étincelants. Du folk jazz zen, illuminé et engagé.
01. GORD DOWNIE
Introduce Yerself
23 pièces dans un rock alternatif touchant et magnifique. Kevin Drew, un des membres de la formation rock ontarienne Broken Social Scene, a réalisé l’opus et l’a coécrit avec l’homme. Chaque morceau parle des personnes importantes de la vie de Downie (amis, amours, famille et son groupe). Gord Downie livre comme testament sa voix chevrotante et brisée par la maladie. Tout au long de l’écoute, on ressent une résilience bouleversante qui résonne dans Introduce Yerself, et ça nous fend le cœur en deux.
Ce sont des pièces qui restent imprégnées au fond de nous dès les premiers accords. En guise de révérence, le musicien canadien ne présente pas juste des ballades larmoyantes, mais aussi des titres rock énergiques. Introduce Yerself, c’est des au revoir déchirants et lumineux, à la hauteur de l’homme et l’artiste qu’on adore.