Pris dans un bourbier avec le scandale de Glbert Rozon, voilà qu’une autre tuile tombe sur la tête de Juste pour rire. La journaliste Jessica Leblanc du 98,5 FM a dévoilé en exclusivité à l’émission de Paul Arcand que certaines personnes, encore en fonction dans l’entreprise, harcèleraient leurs employés.
Une ancienne directrice des ressources humaines de JPR, Anne Gravelle, a accusé la nouvelle présidente-directrice générale Guylaine Lalonde de lui avoir fait vivre les pires choses. On indique que d’autres personnes ont vécu le même traitement, mais n’ont pas voulu se montrer à visage découvert par peur de représailles. Ils ont travaillé à différentes époques.
Durant l’entrevue, Mme Gravelle affirme avoir subi de l’intimidation, de la cruauté mentale et s’être fait traiter de tous les noms. « La VP, c’était la personne à fuir et à éviter… Quand j’ai su qu’elle était devenue PDG, les deux bras me sont tombés. Ce n’est pas une vendetta, je veux juste dénoncer une façon de faire. C’est un climat de terreur », a-t-elle précisé à la journaliste.
La goutte qui a fait déborder le vase, c’est lorsqu’une jeune employée s’est présentée avec sa mère pour dénoncer une agression sexuelle par un barman lors d’une fête de Juste pour rire.
« Cinq minutes après avoir exposé la situation, je reçois un appel de la vice-présidente chez le coiffeur qui me hurle après et me dit : “Qu’est-ce que tu fais là. Tu n’as pas à parler de cela; pour qui tu te prends. Je pleure et je dis : ça suffit.” »
Par la suite, elle a tenté de faire d’autres démarches pour aider la jeune fille, mais elle a rencontré Gilbert Rozon sur son passage. « Je monte à l’étage du haut et je croise Gilbert Rozon. Il me dit : “Tu parles encore de ça; tu n’as pas encore compris. Tu connais mon passé, tu n’as pas à parler de ça. On tient ça mort; ça suffit. Me semble que c’était clair”, a-t-elle révélé.
Juste pour rire n’a pas encore commenté l’affaire.
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