Jeudi après-midi au Refuge des Jeunes de Montréal, nous avions le privilège d’assister à la conférence de presse qui dévoilait la programmation annuelle du Show du refuge qui aura lieu le mercredi 2 décembre à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Cette année, l’événement sera encore plus spécial, car ce sera la 25e édition du spectacle-bénéfice.

Le porte-parole de l’événement depuis sa création Dan Bigras assurera la direction artistique et l’animation de la soirée. Les artistes confirmés à ce jour sont Élizabeth Blouin-Brathwaite, Gaya, Lulu Hughes, Laurence Jalbert, Éric Lapointe, Catherine Major, Patrice Michaud, Qw4rtz et Ginette Reno.

On se rappelle que le but du spectacle est d’aider le financement du Refuge des Jeunes de Montréal. Au fil des années, un grand total de 145 artistes (chanteurs, groupes et humoristes) ont effectué une prestation lors du Show du Refuge, ce qui a permis de récolter 4 633 649$.

Dan Bigras espère que la 25e édition permettra d’obtenir la marque des cinq millions de dollars récoltés et aussi que le Show du Refuge continue d’année en année afin de pouvoir aider le Refuge à répondre aux besoins en hébergement d’urgence et en logement social.

Lors de la conférence de presse, seuls Gaya (ancienne participante de La Voix) et la formation Qw4rtz (groupe qui chante a cappella) étaient présents avec Dan Bigras. « C’est très difficile de refuser une offre de Dan avec tout ce qu’il fait pour les jeunes; c’est incroyable, raconte un des membres de Qw4rtz.

On l’écoutait parler tantôt et on a l’impression que ces jeunes-là sont ces enfants à lui, et qu’il est passé par là. Vingt-cinq ans, c’est vraiment un show spécial. Et si nous pouvons apporter quelque chose pour rendre ce spectacle encore meilleur, pas nécessairement pour aider à vendre des billets, mais je pense qu’on peut apporter l’esprit, et ça permet de rassembler tout le monde ensemble, ce qui est le but de cette soirée-bénéfice », ajoute-t-il.

De son côté, Gaya a expliqué : « J’ai fait une technique policière et j’ai travaillé avec les jeunes sous protection et ceux au secondaire, je les ai vraiment à cœur. Souvent, les jeunes sont mal compris et mal interprétés. Aujourd’hui, je chante parce que c’est ma meilleure façon d’aider, à une grande échelle, la condition pour les jeunes qui en ont besoin et de leur donner une voix ».