Qu’est-ce qu’ont en commun Ludovico Elnaudi. Charlotte Gainsbourg, Seal, Jann Arden, Ben Harper, Geoffroy, Jain, Jordan Officer et Beyries? Ses artisans musicaux seront tous en vedette lors de la 39e édition du Festival International de Jazz de Montréal du 26 juin au 7 juillet.

Voici des entrevues avec deux artistes de chez nous, soit Beyries et Jordan Officer.

Beyries – 5 juillet au Théâtre Maisonneuve (avec Alela Diane)

« Je suis Montréalaise, je suis la sixième génération de Montréalaise. Pour moi, c’est une consécration totale. C’est indéfinissable en fait. Le bonheur de jouer dans sa ville et dans une salle aussi mythique que le Théâtre Maisonneuve, c’est assez indescriptible ».

… sur le buzz autour d’elle en ce moment ?

« C’est sûr que Louis-Jean Cormier m’a fait un magnifique cadeau de chanter avec moi sur cette chanson-là (J’aurai cent ans). À chaque spectacle, c’est un moment très spécial. On est à plus de 5 spectacles depuis la sortie de l’album — paru il y a un an et demi. C’est une grande vague d’amour, de joie et de plaisir. J’étais en duo pendant un long moment, on a monté un show en trio avec des éléments de décor relativement simple, mais de jouer avec un autre musicien (Gabriel Gratton) ça amène une autre perspective ».

… ce qu’elle aime du festival ?

« La diversité. Il y a une grande diversité, ce n’est pas facile de “diversifier”, parce qu’on prend des risques. Je trouve qu’ils ont beaucoup de guts, ils nous offrent une programmation très colorée et ça fait vraiment du bien. On a besoin de la diversité ».

Jordan Officer — 5 juillet à L’Astral

« C’est toujours une belle occasion pour moi. Le Festival International de Jazz a toujours joué un rôle important dans ma vie, autant comme amateur de musique que dans ma carrière de musicien. Cette fois-ci, c’est pour lancer mon album. Il est déjà sorti, mais j’en profite pour faire ma rentrée montréalaise dans le cadre du festival. En ce moment, on est en train de monter le spectacle, j’ai déjà fait deux shows avec mes musiciens. On veut vraiment préparer quelque chose de spécial, parce que pour moi le JazzFest, c’est un prétexte pour présenter quelque chose de spécial et de nouveau ».

… sur son nouvel album (Three Rivers)

« C’est un album que j’ai enregistré à New York au mois de janvier. Je l’ai réalisé avec Charley Drayton, c’est un batteur. J’avais travaillé avec lui — il y a 5 ans quand j’habitais dans la Big Apple — et il avait joué de la batterie sur mes compositions. Cette fois-ci, on voulait collaborer en équipe, ça fait un an et demi que je suis là-dessus, que c’est ça ma vie d’échanger avec lui et de travailler sur des chansons. C’est un gros mélange de blues avec toutes mes influences de jazz, de la musique country et du gospel ».

… ce qu’il aime du festival ?

« C’est la quantité. En deux semaines, la quantité de moments trippants musicaux que tu peux vivre. Ça remonte jusqu’au moment où j’étais petit et que j’allais au Spectrum — c’est là que tu pouvais voir le programme pour la première fois. Je feuilletais ça et je voyais les deux semaines que je pouvais passer et je comptais les jours… »

Photo : Shayne Laverdiere