Le nouvel album de Sting, sur lequel participe Shaggy, commence à faire jaser. Intitulé 44/876, le disque a été enregistré à New York et sera sur les tablettes vendredi.
Si tout va bien sur ce plan, le fait d’entendre des rythmes jamaïcains dérange certains puristes. Ces derniers accusent l’ancien membre des Police tout simplement d’appropriation culturelle.
Visiblement, l’interprète d’If I Ever Lose My Faith In You a été piqué au vif. « C’est un terme si laid. Pour moi, le reggae est quelque chose que je respecte, qui a de la valeur, que je prends au sérieux. C’est quelque chose dont j’ai appris. Je dois beaucoup à la communauté des bassistes reggae. Mon mentor spirituel et musical était Bob Marley, que j’ai connu, et j’ai véritablement l’impression de faire quelque chose d’authentique. Travailler avec Shaggy me donne aussi cette pureté. C’est une vraie vedette du reggae dancehall », a-t-il confié à la radio anglaise.
De son côté, le chanteur Shaggy, auteur du succès Oh Carolina en 1993, ne semble pas trop offusqué de ces attaques. Il est plutôt content qu’on retrouve des éléments de la culture jamaïcaine dans la chanson occidentale d’aujourd’hui.
« Quand j’ai commencé, c’était vraiment dur de faire jouer du dancehall à la radio. Oh Carolina a été la première chanson dancehall à grimper dans les palmarès britanniques et à arriver au sommet. Maintenant, c’est un phénomène mainstream, c’est génial ».
Crédit photo : Salvador Ochoa