Chaque semaine, je te propose trois nouveaux extraits radio d’artistes de la scène québécoise. Mon choix s’est arrêté sur Gazoline, Fanny Bloom et Siméon. Bonne écoute !
GAZOLINE
Une dernière chance
Est-ce que le groupe laissera une dernière chance au rock? Délaissant le rock pour l’instant et optant dorénavant pour des rythmes dansant sur son nouvel EP, le band tente un virage encore plus net que sur son précédent disque Brûlensemble.
Les synthétiseurs et ce côté électro étaient déjà apparents, mais le groupe semble encore plus l’assumer sur cet EP. Gazoline utilise ce fameux clavier Roland Juno-G, outil important pour fabriquer et raffiner des mélodies accrocheuses dans ce genre musical.
C’est un tournant que prennent d’ailleurs d’autres groupes rock comme Galaxie. Est-ce que ce sera cette direction artistique pour les prochains projets du groupe? À cette question, JC Tellier me répondait : que le groupe ne veut pas s’accoler d’étiquette. Il veut faire de la bonne musique et créer en toute liberté. Le groupe effectue présentement une tournée avec Mudie.
FANNY BLOOM
On s’aimera
Décidément, la pop électro est dans l’air chez nos créateurs québécois. Après une vague folk, la musique synthétique reprend ses droits depuis un certain temps. Par sa voix singulière, ses arrangements vitaminés et sa pop légère, mais intelligente, la pièce on s’aimera me donne vraiment le goût d’entendre son nouveau disque Liqueur qui sera sur le marché le 9 mars.
La participation de deux anciens de La Patère Rose, Thomas Hébert et Julien Harbec, est notable dans cette pièce. Une chanson pour ceux qui ont vécu une tempête dans leurs histoires d’amour récentes. Laissez-vous porter sur un plancher de danse avec cette douce brise qui vous donnera envie de faire corps à corps à nouveau.
SIMÉON
Le jour se lève
En jargon radio une chanson crossover veut dire que la pièce peut s’infiltrer partout dans une programmation musicale et en tout temps. La nouveauté de Siméon mérite ce sceau avec son refrain accrocheur et contagieux.
Le jour se lève dans les deux sens du terme pour l’artiste. Il dévoile ainsi sa première offrande musicale au grand jour dans le but de faire veiller les gens plus longtemps en attendant son premier album qui devrait être en vente au printemps.
Armée d’une équipe d’étoiles Alex McMahon (claviers), Pierre Fortin (batterie) et notamment Jean-François Lemieux (basse), la chanson est nappée légèrement d’électro-folk et d’un drap atmosphérique. L’auteur vous invite à une balade nocturne spleenétique dans les rues de Montréal.
