L’ex-chanteur d’Harmonium, Serge Fiori, a reproché à son label Gestion Son Image Inc (GSI) de ne pas avoir honoré son contrat relativement à son dernier disque, l’empêchant ainsi d’obtenir la visibilité souhaitée.

Fiori espère casser son contrat et avoir un dédommagement de 245 000 dollars. Si le succès était au rendez-vous lors du lancement de son album éponyme en 2014, le musicien « reproche à GSI d’avoir pris des décisions sans le consulter et d’avoir bafoué les termes de son contrat d’enregistrement à un point tel “que leur relation d’affaires est devenue intenable” ».

Une production couteuse

L’enregistrement de ce deuxième album a été plus cher que prévu. Au départ, 75 000 dollars auraient dû être dépensés, mais GSI a augmenté le budget à plus de 400 000 dollars sans l’approbation du chanteur.

Ce dernier a dû rembourser 50 % des frais parce qu’il était coproducteur. Ce n’est guère mieux en ce qui concerne la promotion, où les coûts ont triplé, loin des 75 000 dollars initiaux. L’ancien leader d’Harmonium a trouvé ces montants injustifiés et a indiqué que son label a « contrevenu à ses obligations contractuelles ».

Bien que l’album se soit très bien vendu, Fiori insiste sur le fait d’avoir eu une visibilité déficiente. Selon lui, son entente avec Rouge FM « lui a nui et [a] potentiellement privé le demandeur d’un Félix », souligne le document.

Radio-Canada, qui a rapporté la nouvelle, a tenté de joindre au téléphone la maison de disques GSI, mais cette dernière n’a jamais répondu aux demandes.