Des acteurs déplorent que certains vrais policiers, qui jouent leur propre rôle dans des téléséries, prennent leur gagne-pain.

C’est le journaliste Robert Plouffe du Journal de Montréal qui a enquêté sur cette affaire. Selon des comédiens et comédiennes qui ont demandé l’anonymat, ils ne seraient plus capables de faire leur travail.

 « Nous sommes des acteurs qui jouons des troisièmes rôles, des premiers rôles, faisons de la publicité et de la figuration. Mais maintenant, nous ne sommes plus en mesure de faire notre travail », a indiqué un comédien au Journal de Montréal.

De belles conditions

D’après l’enquête de Plouffe, une trentaine de vrais policiers sont considérés comme des acteurs en 2017, et ce, pour Montréal seulement. « C’est carrément du vol », a exprimé un autre.

Certains sont outrés de voir que les policiers ont de belles conditions de travail comme un salaire, un régime de retraite ou des assurances collectives.

« Nous n’avons aucune sécurité financière, nous n’avons pas le droit de toucher à l’assurance-emploi et sur le plan des assurances collectives, c’est selon notre salaire qui n’arrête pas de diminuer », a noté une autre source interviewée par le quotidien.

Une agence pointée du doigt

D’autres pointent du doigt l’agence Police Action qui recrute des agents de la paix pour jouer dans des téléséries où il y a des scènes policières.

L’agence s’est justifiée en disant que ces policiers étaient membres de l’UDA par exemple et que pour certaines scènes, il fallait de vrais policiers pour les rendre crédibles.

Article complet ICI

Source : Journal de Montréal
Crédit photo : Pexels