Le chanteur Roch Voisine, qui sera en formule symphonique les 5 et 6 avril au Grand Théâtre de Québec, est revenu sur une période plus difficile de sa carrière à l’émission La vraie nature.

Celui qui est devenu une vedette avec son hit Hélène s’est confié à Jean-Philippe Dion sur la difficulté de bien gérer le succès populaire.

« C’est trop gros. Il faut que tu te laisses aller, et que tu le fasses comme si c’était n’importe quel autre soir. Il faut rester dans la réalité. Ça c’est difficile ! Quand ça pogne en feu comme ça, c’est du délire total, il n’y a rien de vrai là-dedans et ça ne durera pas. Ça j’avais été averti : ça ne durera pas. »

L’interprète de La légende d’Oochigeas s’est exilé au Vermont où certaines personnes proches de lui n’avaient aucune idée de ce qu’il faisait.

« Je me souviens d’une tournée qu’on avait faite quatre mois, je suis arrivé là dans mon petit chalet et je me souviens d’être resté couché trois semaines. Je me levais, je mangeais, je m’assoyais sur mon sofa. Je perdais jusqu’à 20 livres dans une tournée. J’étais épuisé », a-t-il raconté.

L’artiste a aussi parlé du fait qu’il n’a pas toujours pris au sérieux dans le milieu de la chanson. « On ne me prenait tellement pas au sérieux comme auteur-compositeur-interprète. On ne regardait pas le côté sérieux et crédible de mon métier. On l’est souvent [victime de notre image] », a-t-il confié à Jean-Philippe Dion.

Roch Voisine a également expliqué d’où venait la chanson Hélène. « Avec un de mes amis, on a écrit la chanson Hélène pour sa blonde. Il l’a joué à son oncle qui est devenu mon gérant », a-t-il indiqué.

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