Que de souvenirs ! Quel plaisir de réentendre les plus grands succès américains de 1960 à 1999. Qui ne connaît pas Elvis Presley, Johnny Cash, Michael Jackson et Madonna, entre autres? Faudrait avoir été longtemps éloigné de la civilisation pour ne pas les connaître ou encore être très jeune.
Les spectateurs assis au Capitole de Québec sont comblés par l’interprétation de ces chansons connues, par des voix magnifiques et solides de Kim Richardson, Rick Hughes et Marc-André Fortin.
En première partie, on nous présente les années 60-70. Les spectateurs chantent, se trémoussent sur leurs chaises et applaudissent à tout rompre sur les tounes entraînantes d’Elvis Presley (Suspicious Mind), des The Eagles (Hotel California), de Roy Orbison (Pretty Woman) sans oublier Janis Joplin (Me and Bobby McGee).
Ceci n’est qu’un petit aperçu des chansons entendues. On survole les différents genres musicaux du temps, soit la musique pop, le rock psychédélique, le disco et autres.
Après l’entracte, nous sommes entraînés vers la musique des années 80-90. On nous ravive la mémoire avec plusieurs chansons de films comme Maniac (Flashdance), Hungry Eyes (Dirty Dancing), The Power of Love (Back to the Future) et Unchained Melody (Ghost).
Bien sûr, on y retrouve aussi les belles mélodies de Michael Jackson (Billie Jean), de Madonna (Like A Prayer), sans oublier le fameux We are the World pour contrer la famine en Éthiopie.
Comme vous pouvez le constater, on ne s’ennuie pas du tout. Ça passe tellement vite. J’ai bien aimé la dernière chanson 1999, popularisée par Prince. Même si ce n’était peut-être pas voulu, cela rendait hommage à ce talentueux chanteur disparu dernièrement.
L’histoire mise de l’avant
Tout au long du spectacle, la présentation multimédia nous rappelle les différents événements importants découlant des affaires publiques ou de la culture populaire. On y retrouve des photos et vidéos d’archive du fameux rendez-vous Woodstock, de Martin Luther King, de Neil Armstrong le premier Américain à marcher sur la lune, de l’assassinat de Kennedy, du premier ordinateur, des gros cellulaires à leur début, du fameux jeu Pacman et plus encore.
Les recherches sont l’œuvre de Mike Gauthier. Chapeau ! M. Gauthier, car c’est un travail de recherche gigantesque que vous avez fait. Vraiment intéressant de pouvoir suivre le parcours de l’actualité américaine sur écran.
En rappel, l’époustouflante Kim Richardson nous en met plein la vue et les oreilles avec son interprétation de I Will Always Love You de Whitney Houston, chantée à l’origine par Dolly Parton, qui commence a capella cette chanson grandiose. Quelle voix magnifique !
Vous voulez passer une soirée magique, entendre les plus belles chansons qu’on joue encore sur les ondes radiophoniques, alors profitez du passage d’American Story Show dans votre voisinage. Il y a encore plusieurs représentations à venir.