Lorsque les spectateurs arrivent à leur siège, ils font la connaissance d’une fille, Crystal, qui s’en va avec son amie patiner sur l’étang gelé projeté sur la patinoire. Voilà l’introduction de la nouvelle production, Crystal, du Cirque du Soleil présentée hier au Centre Bell.

Jusque-là, tout est ordinaire. Mais ils apprendront que Crystal, qui ressemble physiquement à une certaine Anna d’un certain film, n’est pas vraiment elle-même et qu’elle a envie de partir à la découverte de l’autre en elle, de s’évader, de mettre un peu de folie dans ce monde « robotisé ».

Le thème est d’ailleurs un peu semblable à Volta, spectacle que le Cirque a présenté à l’été 2017 dans le Vieux-Port de Montréal, où on y évoquait la quête de soi. Divers numéros s’enchaîneront par la suite : numéro de jonglerie, trapèze, patinage extrême, sangles aériennes, équilibre. Et c’est sans compter les diverses démonstrations de patinage artistique qui ponctuent çà et là les numéros de cirque ou qui se faufilent entre ceux-ci.

Le patinage artistique aurait eu avantage à se marier un peu plus avec les disciplines de cirque, car souvent, mis à part quelques numéros comme le patinage extrême, les numéros de cirque n’utilisaient pas la patinoire, qui était pourtant le personnage principal du spectacle. Le cirque n’a pas essayé de partir à la découverte de l’autre en soi comme l’a fait Crystal.

Cela n’enlève rien cependant à tous numéros qui nous impressionnent à chaque fois. Crystal, c’est le reflet de l’imaginaire de la fille du même nom et la technologie déployée tout au long des numéros, grâce notamment à des projections sur la patinoire et sur le château de glace, nous plonge littéralement dans son univers.

Aussi, comme dans tous les spectacles du Cirque du Soleil, la musique est omniprésente et elle s’amalgame bien aux différents numéros.

Enfin, la signature « Cirque du Soleil » est bien respectée. C’est un spectacle à voir qui enchantera petits et grands qui veulent découvrir leur autre intérieur! Crystal du Cirque du Soleil est présenté jusqu’au 31 décembre au Centre Bell