Il y a des artistes que l’on découvre et qui deviennent un de nos plus grands coups de cœur. C’est ce qui est arrivée avec Emilie & Ogden le 3 octobre dernier à l’Anti. Je suis tombée sous le charme de la voix douce et feutrée d’Emilie Kahn et la valse de ses doigts sur sa harpe nommée Ogden. Elle y présentait son premier spectacle à Québec en tant que tête d’affiche pour le lancement de son album, 10 000, paru le 2 octobre dernier.
Accompagnée d’un batteur (Dominic Lalonde) et d’un bassiste (Francis Ledoux), Emilie a commencé la soirée avec Nothing new. Dès les premières notes, le public a offert une bonne écoute afin de découvrir les subtilités des chansons de l’artiste, dont la douceur, autant dans la présence que dans la voix, faisait vibrer jusqu’au plus profond de l’âme. Elle a ainsi présenté les 11 pièces de son premier opus toutes plus touchantes les unes que les autres. Je me sentais transportée par sa musique qui a gravé un sourire sur mon visage.
Vers le milieu du spectacle, elle a livré sa chanson What happened, le premier extrait qu’elle a sorti et le public déjà commençait à chanter avec elle. Un beau moment. Elle a terminé la soirée avec White lies, remerciant le public et ses musiciens, mais n’a malheureusement pas fait de rappel. Le spectacle était si marquant pour moi, qu’elle aurait décidé de le recommencer et je l’aurais encore écoutée pendant des heures. Une belle découverte. En attendant, son album est disponible et je vous conseille de découvrir cette artiste talentueuse.
Tora en première partie
Le groupe australien Tora a su réchauffer la salle avec sa musique qui mélange musique électronique, folk et même du pop. Une musique entraînante qui donnait le goût de bouger. Ce qui est intéressant dans ce groupe, c’est que trois des membres se partagent l’interprétation des chansons, ce qui donne une variété des plus intéressantes. J’ai particulièrement aimé la voix du claviériste et la présence scénique du guitariste. Le groupe est composé de Tobias Tsounis, Jo Loewenthal, Jai Piccone, Thorne Davis, Shaun Johnston. Une autre découverte.
