Qui se rappelle d’avoir fredonné les deux succès rock des années 2000, soit One Thing et Paralyzer? Le groupe canadien Finger Eleven était de passage vendredi 29 avril au Théâtre Fairmount afin de présenter, entre autres, son récent disque Five Crooked Lines.

Avec puissance et bonheur sur scène, les Ontariens – fiers de leur 26 ans de carrière – désiraient en mettre plein la vue aux passionnés de musique rockprésents.

Le premier succès de la soirée a été Gods of Speed qui nous a rappelé les bonnes années post-grunge du groupe. En plus de présenter de nouvelles compositions se retrouvant sur son sixième album, la formation a conquis la foule avec des succès comme Living in a Dream, Good Time et Falling On.

Tout en sourire, le chanteur Scott Anderson a démontré beaucoup d’intensité sur la scène, allant jusqu’à déchirer la setlist en pleine prestation. Il a multiplié les interactions avec la foule au grand plaisir des amateurs en leur rappelant que sa formation était heureuse de remettre les pieds à Montréal après une longue absence de cinq ans.

Mon coup de cœur de la soirée a été bien sûr la prestation de One Thing, grand hit du band de Burlington. Qui ne se souvient pas du refrain accrocheur ? Son interprétation était vouée à un succès garanti. Le groupe s’est ouvert à son public qui chantait avec émotion et bonheur. Quel moment spectaculaire avec la foule qui en redemandait!

En rappel, le groupe ontarien a présenté ma pièce favorite de son répertoire, soit l’endiablée Paralyzer. La puissance dégagée par le refrain vient me toucher droit au cœur. Afin de faire réagir davantage son public lors de la pièce finale, Finger Eleven a joué Another Brick in the Wall de Pink Floyd avant de revenir compléter Paralyzer.

Quel beau medley qui a connu un vif succès afin de clore une merveilleuse soirée avec une formation qui mérite davantage d’attention médiatique. Une chose est sûre, ils sont encore capables de rocker au grand plaisir des spectateurs.