Si on vous annonçait que le gouvernement offrirait un programme d’assistance au suicide et qu’il vous permettrez de mourir, devant un fonctionnaire, vous sentiriez-vous libre? On vous autoriserait le suicide, mais de façon contrôlée, serait-ce mieux? Du 6 au 24 octobre, le Théâtre Denise-Pelletier présente la pièce La liberté, qui remet en question un problème de société et de contrôle de celle-ci.
La liberté raconte l’histoire de Max, un jeune homme de 18 ans qui, au désespoir de sa mère Mary, se joint au service gouvernemental de son père Paul. Dans ce dit emploi, la mort est en question et la liberté est discutable bien qu’elle reste un choix personnel. On exploite un sujet d’envergure qu’est le suicide assisté en le confiant aux mains du gouvernement, discutable et amenant une réflexion autre; il remet en question la façon de voir le débat sur la question de société qui est débattue depuis si longtemps. La liberté viendra vous chercher par son texte à la fois drôle et poignant, portant sur la famille, la religion et la mort.
Mise en scène par Gaétan Paré et un texte de Martin Bellemare, la pièce à tous les éléments-clés pour réussir : de bons acteurs, d’excellentes répliques et une scénographie fonctionnelle. Les jeux de lumières et la musique captivent aussi l’intérêt du public. Une pièce à voir ne serait ce que pour se remettre en question sur notre liberté propre et ce qu’elle représente.