Le gala L’envie a été donné au duo Anaïs Favron et Maxim Martin, qui a montré qu’il formait une belle paire, même si parfois son animation était en dent de scie ! Les invités, ayant partagé la scène pour ce gala, ont offert une bonne performance dans l’ensemble.
Le premier a monté sur scène était l’excellent Jeremy Demay. Ce dernier nous a bien fait tordre de rire avec sa grandeur dont personne ne devrait envier, surtout pas dans les toilettes d’un avion. Et aussi sur ces expressions utilisées par les Français qui sont moins viriles que leurs équivalents québécois.
Sylvain Larocque nous a repiqué quelques répliques de son dernier spectacle; toutefois, le fait de les avoir déjà entendues enlevait un peu de mordant. Même en les recentrant sur le thème du gala, on n’était pas certain! Michel Barette est venu nous rappeler que ses 18 ans était bien mieux que ceux des jeunes d’aujourd’hui et qu’il en était aucunement jaloux. C’était un numéro que j’ai bien adoré, car les répliques étaient savoureuses, simples et très efficaces! Pas de fla fla, il allait droit au but!

Le numéro qui m’a le plus surpris, c’est le concours à savoir qui des Denis Drolet ou Dominic et Martin était le duo le plus comique! Les insultes sortaient à pelletée et j’avoue que, si je croyais que la prestation allait échouer, les deux duos m’ont bien eu et ont provoqué chez moi beaucoup de rires. Il y avait une belle chimie entre les quatre humoristes.
Adib Alkhalidey nous a parlé des enfants et de cette manie qu’ils ont de se tirer par terre, une manie que les adultes devraient conserver toute leur vie. Sinon, il nous a dit que nous avons droit à l’erreur! Katherine Levac nous a parlé du fait qu’elle rêve de revenir au 17e siècle pour devenir une princesse et que son chum a étudié dans une école de riche. Simon Gouache a expliqué au public que ce sont les gars qui sont compliqués et non l’inverse, comme on a souvent tendance à croire! Ses blagues étaient bien lancées et ses exemples semblaient réels, sauf le cas où les gars se mettent la bizoune dans la farine… Il faut pas charrier!
