En ce moment, Lou Doillon est au Québec pour nous présenter son deuxième album Lay Low. Avec sa voix envoûtante et éraillée, l’artiste franco-britannique a ravi le public vendredi (19 février) au Métropolis. Un pur plaisir à l’entendre! Si vous désirez vous laisser séduire par la charmante chanteuse-musicienne, d’autres spectacles sont à l’affiche à Gatineau, Québec et Laval.
Dès son apparition sur scène, elle a su capter ses fans avec sa chanson Goodman, pour enchaîner avec Let me go. Déjà, elle avait conquis la salle.
Accompagnée d’excellents musiciens, dont François Poggio à la guitare et Nicolas Subréchicot au clavier, Lou Doillon a interprété avec beaucoup d’âme ses nouveaux titres aux allures de folk-blues qu’elle a entremêlés avec ceux de son premier EP Places.
Sa prestance sur scène est imposante. Elle bouge peu mais avec beaucoup de grâce. On discerne tout de suite les environnements dans lesquels elle a vécu et vit, avec son parcours d’actrice, de mannequin et de chanteuse. Après tout, n’est-elle pas la fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon?
En rappel, l’artiste nous a livré, entre autres, Left behind, seule au piano, accompagnée de ses musiciens qui ne font que murmurer la mélodie, et Weekender Baby. Pour cette dernière chanson, elle a joué de la guitare en solo et demandé au public de murmurer à son tour. C’est concept, n’est-ce pas? Et rassembleur…
Elle nous a lancé à plusieurs reprises qu’elle aime le Québec : ses gens, son climat, ses étendues, sa bouffe, et la musique canadienne. À preuve, elle a fait appel à Taylor Kirk, chanteur et leader du groupe Timber Timbre pour adapter ses dernières compositions, au folk-blues. Et ça s’entend… On reconnaît la facture du musicien ontarien dans plusieurs chansons.
Le spectacle m’a enchantée. J’ai été agréablement surprise du talent de cette chanteuse ainsi que de la chaleur qu’elle dégage et montre à son public. C’était vraiment une belle soirée. Pour les prochains jours, j’écoute Lou Doillon en boucle!