Amateurs, amatrices de musique pop à paillettes et voix de diva, c’était au concert de Marina And The Diamonds qu’il fallait être ce mardi 3 novembre ! Le Métropolis de Montréal a vibré sur les sons pop-électro acidulés du groupe menée par la jolie Galloise Marina Diamandis. Les fans ont pu chanter et danser sur une bonne partie du répertoire de l’artiste et profiter d’une mise en scène haute en couleur !
La première partie était assurée par le groupe Christine and The Queens, qui était passé sur la même scène plus tôt dans l’année. La chanteuse était contente de revenir et le public l’a chaleureusement reçue. Bonne communicante, elle prend le temps de nous parler de ses chansons, notamment Saint Claude. Christine concilie parfaitement son allure garçonne et les lancers les paillettes, et conclut avec un « Il y a mille et une façons d’être une femme, merci 2015 » avant de s’éclipser.
Le spectacle de Marina était organisé en trois parties, reprenant dans l’ordre de leur sortie ses trois albums studio. Elle a su créer son propre univers pop très girly mais avec ses propres textes, très travaillés. Sa voix puissante et grave se démarque de bon nombre de chanteuses pop et donne un peu de profondeur à cet univers musical qui peut parfois être mielleux.
La scène est divisée en deux, ses musiciens (les « diamonds ») sont en haut et Marina en bas. Au milieu, des écrans projettent un flot d’images selon les trois univers proposés.
Elle commencé avec des titres de The Family Jewels, l’album qui l’a fait connaitre en 2010 : Mowgli’s Road, I am not a robot, Oh no!, Hollywood et son tout premier titre Obessions, assise à son clavier. Pour ce tableau, les écrans projetaient des cartoons, des émoticônes et des images pop art de Marilyn Monroe façon Andy Warhol ou encore des œuvres de Roy Lichtenstein.
La deuxième partie est consacrée à Electra Heart, l’album qui est surement le plus populaire auprès de ses fans. A l’instar de Marina sur la pochette de cet album, de nombreuses admiratrices s’étaient dessiné un petit cœur noir au coin de l’œil.
Tout de rose vêtue, l’artiste a chanté Primadonna, Bubblegum Bitch et Radioactive et l’ambiance dans la salle ne s’essouffle pas.
Pour la dernière partie, basée sur Froot, sorti en 2015, la chanteuse apparaît sur le haut de la scène, avec ses musiciens, dans un costume bleu à paillettes et avec un serre-tête orné de cerises du même coloris. Le public a également bien accueilli cette dernière partie et chante avec elle les titres Happy, I’m a ruin, Can’t Pin Me Down, Savages et Immortal.