Vendredi, La Compagnie Créole commençait sa tournée québécoise à Montréal au Théâtre St-Denis. Si les gens s’attendaient à un spectacle de « matantes » et de « p’tits vieux », ça n’a pas été le cas !
À l’intérieur de la salle, l’ambiance était fébrile et les gens avaient le goût de s’amuser comme des petits fous. Dès les premières notes de Viva la Fiesta, la table était mise et le public complètement déjanté. Comme on dit, le party était pogné. J’ai été surpris de voir autant de jeunes qui voulaient venir passer une soirée avec le groupe antillo-guyanais.
Sans perdre un instant, Le Douanier Rousseau a suivi et a eu un effet fédérateur sur la foule. Cette dernière tapait dans ses mains et dansait sans arrêt. Honnêtement, je n’avais jamais vu une foule aussi déchainée.
Des chansons immortelles
Toutes les chansons de La Compagnie Créole avaient un effet hypnotique sur les gens. Que ce soit Au mariage de ma femme, Collé collé, Ba Moin En Ti Bo, La machine à danser, Ma première biguine partie, Cadeau du ciel, les spectateurs se donnaient entièrement et voulaient ne rien rater de la fête.
Certains ont poussé l’audace à « faire le train » dans les allées du Théâtre St-Denis. Je n’avais jamais vu une salle aussi animée. Évidemment, l’apothéose a été Ça fait rire les oiseaux qui a été chantée en cœur avec un public en délire.
Le parterre était animé comme rarement on en avait vu. Le Théâtre St-Denis était littéralement en feu. Même les gardiens de sécurité semblaient surpris par tant d’agitation. J’aurai cru qu’ils auraient calmé les ardeurs du public, mais non, ils ont laissé le monde lâcher son fou.
La Compagnie Créole en synergie
Sur scène, le groupe était solide et avait le cœur à la fête. Chacun des membres encourageait le public à se trémousser et à taper sur ses cuisses aux rythmes de la musique.
Clémence Bringtown, Arthur Apatou, José Sébéloue et le reste du groupe nous donnaient l’impression d’être dans un gigantesque Club Med où ils faisaient office de G.O.
C’est vraiment une chouette soirée à laquelle nous a conviés la formation antillo-guyanaise. Les rythmes entraînants auront semé quelques parcelles de bonheur dans nos cœurs et rendu notre retour à la maison agréable.