Le mardi 17 octobre, le grand gagnant de la cuvée 2017 de La Voix a proposé son premier album éponyme. C’est un jeune homme fébrile, mais bien calme qui a livré quelques nouvelles compositions devant une centaine d’admirateurs au Théâtre Corona.

Accompagné du réputé guitariste Fred St-Gelais, Ludovick Bourgeois a présenté 5 morceaux figurant sur son premier disque paru le 13 octobre dernier. Nul doute, le public était suspendu à ses lèvres et à chacun de ses mouvements. L’artiste en a profité pour proposer son premier extrait Desert song, une chanson accrocheuse idéale pour se laisser aller les cordes vocales.

Ses nouvelles compositions semblent avoir la recette parfaite pour devenir des succès de karaoké, autant que le registre des BB. Sur la scène, les musiciens dégagent une belle énergie contagieuse qui s’est transmise aisément dans le Corona.

Malgré une tonne de pression sur ses épaules, l’enfant prodige était en plein contrôle de ses émotions. Toutefois, je suis extrêmement curieux de savoir comment ses admirateurs vont réagir d’ici les prochaines semaines. Est-ce que le public sera toujours aussi fidèle dans quelques mois ? On l’espère !

Étonnamment, les gens réunis au Théâtre Corona étaient quand même plus âgés que j’aurais pensé. À priori, je m’attendais à voir plusieurs jeunes demoiselles qui sont tombées sous le charme du chanteur lors de son passage à La Voix. Certainement, on voit que celles qui adoraient Patrick Bourgeois ont passé le flambeau à son fiston. Toutefois, je peux vous garantir que ça criait aigu à chacune de ses pauses musicales. J’ai même entendu à quelques reprises la classique phrase : « Je t’aime / On t’aime ! »

Malheureusement, on n’a pas aperçu son père Patrick Bourgeois ni sur la scène ni dans le Corona. Ce n’est guère rassurant pour les nombreux fans du groupe phare québécois des années 90. On espère qu’il se porte bien !