Le samedi 18 juin, le grand et unique Louis-Jean Cormier a clôturé la 28e édition des FrancoFolies sur la scène Bell. La Place des Festivals débordait littéralement de gens et la soirée s’annonçait magique.

On n’avait pas beaucoup de détails à quoi s’attendre de ce grand événement, à l’exception que Louis-Jean Cormier avait renouvelé complètement son spectacle pour l’occasion et que les spectateurs étaient avisés qu’ils allaient danser avec le talentueux musicien.

Premier constat : le spectacle s’annonçait vraiment différent de tous les autres spectacles présentés lors du festival. L’ancien chanteur de Karkwa s’est avancé seul sur scène pour converser avec le public sur le déroulement de son show : « Ce soir, on va gratter le ciel et faire danser les étoiles ».

Tranquillement, Louis-Jean s’est dirigé vers le seul instrument sur la scène, à ce moment, soit un piano pour interpréter Jouer des tours. Se qualifiant de mauvais pianiste, il a invité Antoine Gratton à se joindre pour l’accompagner au piano pendant le spectacle.

Durant L’ascenseur, un chœur gospel – avec nul autre que Kim Richardson – s’est invité à la fête afin de nous mener tranquillement dans l’univers d’une grande messe. Pourquoi ne pas ajouter un orgue et des cuivres sur Si tu reviens un coup parti ?

Mon coup de pierre de la soirée est le slam de David Goudreault. J’ai eu l’impression par la suite que la foule a perdu cette énergie et cette essence groove qui régnait depuis le début.

Plus les chansons s’enchaînaient, plus l’ambiance sur scène évoluait. Lorsque le chanteur a livré un bloc de deux chansons en version acoustique, dont un hommage au poète Gaston Miron avec Au long de tes hanches, plusieurs spectateurs ont été visiblement touchés directement au cœur.

Mon coup de foudre de la soirée a été Tout le monde en même temps, malgré la présence de slam. Plus active, la foule chantait avec l’artiste pour une des premières fois de la soirée.

En rappel, le musicien nous a apporté dans son univers authentique grâce aux pièces J’haïs les happy-ends et la douce Deux saisons trois quarts. En conclusion, c’est un Louis-Jean Cormier touché qui a clamé au public en liesse : « Allez dans la paix, je t’aime ».

Liste des chansons :

  • Jouer des tours
  • L’ascenseur
  • Si tu reviens
  • La fanfare
  • Bull’s eye
  • St-Michel
  • Faire semblant
  • Tête première
  • Le jour où elle m’a dit je pars
  • Vol plané
  • Au long de tes hanches (poème de Gaston Miron)
  • Montagne russe
  • Le cœur en Téflon
  • La cassette
  • Tout le monde en même temps

En rappel :

  • J’haïs les happy-ends
  • Deux saisons trois quarts