Le mercredi 6 décembre, la sensation française de l’heure était de passage au Théâtre Fairmount. Mené par ses célèbres succès Be Mine et Katchi, Ofenbach a séduit la foule par l’entremise d’un DJ set.
D’entrée de jeu, c’est Katchi qui résonne dans les haut-parleurs du Théâtre Fairmount. Sur la musique de son nouvel extrait radiophonique, Ofenbach s’est installé aux commandes des tables tournantes sous les cris des spectateurs réunis. Si la foule était timide de s’approcher aux abords de la scène lors de la première partie, elle s’était enfin rendue aux abords de la scène quelques minutes avant la prestation de la tête d’affiche.
Comme je ne suis pas un habitué des spectacles musicaux de disc jockey, j’étais curieux de voir le pacing de la soirée. En quelques minutes seulement, on a compris à quoi allait ressembler la soirée. En plus de présenter ses succès, le duo français a voulu divertir la foule en présentant des pièces de tout genre remixées à leur grand plaisir. Par exemple, il a joué One More Time (de Daft Punk), By the Way (de Red Hot Chili Peppers) et Praise You (de Fatboy Slim).
Dès les premières notes de Be Mine, la foule — qui s’était peu à peu calmée — s’est soulevée et s’est fait entendre davantage au grand plaisir des deux platinistes qui ont remixé leur célèbre succès planétaire sans vraiment interagir avec leurs fans. Il faut dire que le chanteur original de la pièce, Gaspard Murphy, n’a pas fait le voyage. Tout au long de la prestation musicale, j’ai eu l’impression que le duo ne connaissait pas nécessairement son public et ce fut un peu dommage de le réaliser.
Étant donné qu’il se faisait tard et que je devais me rendre au travail le lendemain matin, j’ai malheureusement manqué la dernière étape de la soirée. Disons que ça aurait été encore plus « hot » si le spectacle avait eu lieu un vendredi ou un samedi soir.
En première partie, la Montréalaise Lesley Ann Foster (alias L.A. Foster) a livré sa pop-électro à un public semi-curieux. Toutefois, l’ambiance générale a été plutôt tiède et ne cadrait pas nécessairement avec la tête d’affiche de la soirée. Une demoiselle s’est laissée emporter par la musique devant moi… et c’est ça qui est ça !