Chez Alternativerockpress, on aime explorer les diverses scènes et faire découvrir des styles musicaux un peu plus marginaux. On aime également pouvoir danser sans inhibition !
Nous nous sommes donc rendus ce vendredi 17 juin à la Société des Arts Technologiques, où se produisait Atari Teenage Riot (ATR), formation allemande de musique digital hardcore.
Actif depuis les années 1990, le groupe, qui a pas mal évolué au fil des décennies se définit plutôt comme un ensemble d’artistes aimant produire de la musique. ATR est souvent assimilé au mouvement punk et est connu pour être engage politiquement. Amateurs de son underground, c’était la soirée qu’il vous fallait !
La salle n’était pas bondée de monde et le public, majoritairement trentenaire, pouvait aisément se déplacer sans se heurter dans la foule qui promettait de bouger au son électro et cris dans le micro. Leur arrivée tardive s’est faite un peu ressentir, à quelques reprises le public sifflait pour manifester une certaine impatience de voir ce groupe, pas mal attendu par les fans.
Dans l’attente, la première partie était assurée par un artiste solo, OSB, qui a offert une bonne prestation, un set électro- groove assez calme et apprécié par le public.
Un début timide
L’entrée du groupe a été plutôt timide, le public a commencé à décoller à la deuxième chanson. Nous étions éblouis par le stroboscope blanc à tel point que je constatais que plein de gens détournaient le regard de la scène en fermant les yeux. Souvent les poings levés, surement un signe de protestation, ALEC EMPIRE a une vraie prestance de scène et sait fédérer la foule dans son trip.
Des chansons de leur dernier album en date de 2014, tel que Reset, ont été entendues. La foule proche de la scène était assez dynamique, mais une bonne partie du public écoutait tranquillement dans le fond de la salle. On retient de cette soirée une bonne énergie communicative, un public décontracté et un show de qualité.