Le Métropolis était plein à craquer pour le troisième spectacle du chanteur québécois Patrick Watson. Ce dernier a offert une prestation tout en douceur digne des pros.
Après deux spectacles à guichet fermé où je n’avais entendu que du bien selon les personnes qui y ont été, j’avais hâte d’aller tâter le pouls pour voir de mes yeux et pour entendre de mes oreilles si la prestation de Patrick Watson était à la hauteur!
C’est sur la chanson éponyme de son dernier album, Love Songs For Robots, que le populaire chanteur s’est exécuté. Dès ce moment, il était évident que nous allions faire un beau voyage dans son univers sonore si particulier. Rien n’avait été laissé au hasard, même le visuel était à couper le souffle. En même temps, il avait de quoi d’épuré, autant dans les chansons que dans les images projetées.
Le chanteur a réduit au maximum ses échanges avec le public, et ce n’était pas une idée bête, car nous voulions plutôt qu’il se concentre sur ses chansons et sur les ambiances qu’il proposait au public du Métropolis. Car c’est sa voix qui vient me chercher en premier. Elle a un je-ne-sais-quoi qui apaise l’âme et qui fait du bien.
Même si l’illustre Patrick Watson a fait la belle part aux titres de Love Songs For Robots, ce dernier a gâté les spectateurs avec quelques vieux succès comme Man Under The Sea, Lighthouse, Adventures In Your Own Backyard et Into Giant. C’était agréable, voire plaisant, de retomber sur ces pièces qui ont bercé mes oreilles il y a quelques années.
Évidemment, l’artiste montréalais n’est pas seul sur scène. Il était entouré d’excellent musiciens comme Mathieu Charbonneau (claviers, baryton) Pietro Amato (cor français), David Carbonneau (trompette) qui apportent un nouveau souffle à sa musique et une nouvelle dimension. Il ne faut pas oublier la section de cordes (Mélanie Bélair, Mélanie Vaugeois, violons et Jean-Christophe Lizotte, violoncelle) qui rend les compositions de Watson encore plus délicieuses.
Une de mes voix féminine préférée au Québec, Marie-Pierre Arthur, est venue faire la choriste avec Erika Angell et Ariel Engle. Le mélange des voix n’était pas piqué des vers et donnait quelque chose d’authentique aux compositions. La chimie entre tout ce beau monde était réussie et rendait le spectacle magique.
Finalement, c’est un concert très intimiste et d’une grande beauté, autant vocale que visuelle, qui a été offert par le chanteur Patrick Watson. On a déjà hâte qu’il revienne nous voir!